Aux Assises, le début du procès de la "Maison de l'horreur"

Un couple de la Plaine-des-Cafres s’expliquer pour le viol d’une femme de 50 ans, des actes de tortures et des séquestrations…
Trois jours seront consacrés à la maison de l’horreur lors de cette session d’assises du mois de Février. De mercredi à vendredi, les jurés vont entendre les explications d’un couple installé en 2012, rue des Rubis à la Plaine-des-Cafres. Ils avaient transformé leur case en succursale de l’enfer.

Là, pendant plusieurs mois, ils ont séquestré et maltraité, une femme et plusieurs sans domicile fixe de la commune.
 
Les gendarmes découvrent l’horreur quand, une quinquagénaire très affaiblie franchi le seuil de la brigade. Elle explique aux enquêteurs qu’elle vient de fausser compagnie à ses tortionnaires, son fils et sa belle-fille.
En larmes, elle raconte qu’ils la retiennent prisonnière, l’enferme dans le garage, la frappent, la violent, l’obligent à se prostituer et lui volent son RSA. Elle révèle également qu’au moins deux hommes sont également prisonniers.
 
L’intervention des militaires permet d’interpeller, les auteurs des faits. Sur place, les enquêteurs constatent que tous les détails décrits par la victime sont vrais. Ils libèrent deux hommes qui étaient enfermés dans une pièce du garage, sans eau, électricité et dans des conditions d’hygiène abominables.  
 
Les accusés vont devoir s’expliquer, ils encourent 20 ans de réclusion criminelle.