Julien Gardenat et Jérôme Hoarau, 19 ans, espoirs du hand Réunionnais ont choisi Dunkerque. Installés dans le nord depuis un an, ils se forment sous le regard attentif de Patrick Cazal, l’entraîneur Réunionnais de l’USDK.
L’histoire d’amour entre le handball et La Réunion continue. La figure de proue de ce sport est sans conteste Jackson Richardson. Ce diamant brut réunionnais a inspiré Daniel Narcisse dit Air France, triple champion du Monde et double champion olympique de la discipline avec l’équipe de France. Mais la liste des pionniers ne se résume pas à ces deux seuls noms. L’arrière droit Patrick Cazal, double champion du monde en 1995, 2001 a également marqué l’histoire du jeu à un poste plus rugueux.
Aujourd’hui entraîneur de Dunkerque, il a remporté le dernier championnat de France.
Une performance remarquable, sans lien avec les arrivées de Julien Gardenat et Jérôme Hoarau dans le Nord de la France. Ces deux jeunes handballeurs de 19 ans, originaires de Saint-Denis et Saint-Gilles-les-Hauts, ont encore un long chemin à parcourir avant de briller comme leurs aînés.
Bienvenue chez les Ch’ti
Cependant, malgré l’éloignement et le froid, ils s’accrochent pour poursuivre l’expérience. Dans le journal La Voix-du-Nord, ils confient leurs espoirs et leurs difficultés : « Il y a forcément le manque de la famille, mais je n’ai jamais eu l’envie de tout claquer. Je suis bien ici. Les gens sont chaleureux », et de poursuivre, « Mes parents étaient contents pour moi, car c’est vraiment ce que je voulais faire, à l’origine. Je ne dis pas que je vais percer dans le hand, mais au moins j’aurai essayé et je n’aurai pas de regrets à la fin ».
Par chance, les deux apprentis handballeurs vivent dans le même immeuble et peuvent partager leurs repas « créoles » : « On se croirait presque chez nous (rires) ! C’est ça qui nous a fait tenir le coup je pense ».
L’œil du grand-frère
Ces « sacrifices » ne sont pas vains. Les deux Réunionnais jouent avec l’équipe réserve de Dunkerque, mais ont pu s’entraîner avec le groupe professionnel et même grappiller du temps de jeu en match officiel.
Patrick Cazal, entraîneur de l’équipe première, garde un œil attentif et bienveillant sur les deux nouveaux. Il a vécu l’éloignement avant eux et connaît donc les difficultés d’adaptation tout en confiant à Julie Dumelié de la Voix-du-Nord : « Aujourd’hui, les moyens pour les accueillir ne sont pas les mêmes qu’à mon époque. Je leur ai toujours dit que s’ils avaient le moindre souci, ils pouvaient venir me voir, mais ils ne m’ont jamais sollicité. Ils ont toujours la banane. Je ne veux pas trop les couver, je veux qu’ils grandissent par eux-mêmes »…
Aujourd’hui entraîneur de Dunkerque, il a remporté le dernier championnat de France.
Une performance remarquable, sans lien avec les arrivées de Julien Gardenat et Jérôme Hoarau dans le Nord de la France. Ces deux jeunes handballeurs de 19 ans, originaires de Saint-Denis et Saint-Gilles-les-Hauts, ont encore un long chemin à parcourir avant de briller comme leurs aînés.
Bienvenue chez les Ch’ti
Cependant, malgré l’éloignement et le froid, ils s’accrochent pour poursuivre l’expérience. Dans le journal La Voix-du-Nord, ils confient leurs espoirs et leurs difficultés : « Il y a forcément le manque de la famille, mais je n’ai jamais eu l’envie de tout claquer. Je suis bien ici. Les gens sont chaleureux », et de poursuivre, « Mes parents étaient contents pour moi, car c’est vraiment ce que je voulais faire, à l’origine. Je ne dis pas que je vais percer dans le hand, mais au moins j’aurai essayé et je n’aurai pas de regrets à la fin ».
Par chance, les deux apprentis handballeurs vivent dans le même immeuble et peuvent partager leurs repas « créoles » : « On se croirait presque chez nous (rires) ! C’est ça qui nous a fait tenir le coup je pense ».
L’œil du grand-frère
Ces « sacrifices » ne sont pas vains. Les deux Réunionnais jouent avec l’équipe réserve de Dunkerque, mais ont pu s’entraîner avec le groupe professionnel et même grappiller du temps de jeu en match officiel.
Patrick Cazal, entraîneur de l’équipe première, garde un œil attentif et bienveillant sur les deux nouveaux. Il a vécu l’éloignement avant eux et connaît donc les difficultés d’adaptation tout en confiant à Julie Dumelié de la Voix-du-Nord : « Aujourd’hui, les moyens pour les accueillir ne sont pas les mêmes qu’à mon époque. Je leur ai toujours dit que s’ils avaient le moindre souci, ils pouvaient venir me voir, mais ils ne m’ont jamais sollicité. Ils ont toujours la banane. Je ne veux pas trop les couver, je veux qu’ils grandissent par eux-mêmes »…