Les réactions réunionnaises à l’accord de Paris

Ce samedi soir 195 pays et l’Union européenne se sont engagés à faire en sorte que la hausse de la température moyenne du globe soit inférieure à 2° Celsius, et par la suite atteigne 1,5° Celsius. Un accord qui a des incidences pour l'Outre-mer et qui provoque des réactions.
Les 196 parties doivent maintenant signer le document officiellement en janvier 2016 aux Nations Unies à New York. D’ici là l’accord sera largement commenté.
A La Réunion plusieurs organisations sont perplexes.
 
Pour Didier Bourse d’Attac Réunion, rien n’a été décidé contre les grandes entreprises pollueuses. L’aide aux pays les plus pauvres est insuffisante : « Aujourd’hui les nations les plus riches dépenses 1000 milliards de dollars pour l’extraction des énergies fossiles, et on arrive pas à trouver 150 milliards pour aider les pays les plus pauvres »
 
Pour Stéphane Tariffe de Greenpeace : « Dans la COP21 aujourd’hui il n’y a aucun engagement des Etats pour le développement des énergies renouvelables, or c’est grâce à ces énergies que l’on pourra limiter les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 »
 
Pour Gisèle Tarnus, du Conseil de la culture de l’éducation et de l’environnement : « On voulait que les grands de ce monde prennent un véritable engagement sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et sur la réduction de la pauvreté ». Le CCEE demande que l’Outre-mer devienne des territoires de recherches et d’expérimentations contre le réchauffement climatique. 

En images avec Henry-Claude Elma, Jean-Claude Toihir et Michelle Canaple
En interview 
  • Didier Bourse - Président d'ATTAC Réunion
  • Stéphane Tariffe - Coordinateur Greenpeace
  • Gisèle Tarnus - Vice-présidente du Conseil Culture, Education et Environnement