Les meilleurs compétiteurs du monde de canoë kayak et de nombreux jeunes passionnés sont réunis, depuis ce lundi 11 novembre, à la base nautique de l’Ouest pour la 3ème édition de la Run Océan. Tous au long de la semaine, près de 400 jeunes de primaire et du collège y ont été accueillis.
Le public est, lui, attendu ce week-end pour les portes ouvertes. Des activités ont été mises en place pour l’occasion. Voile, kayak skate-board, sauvetage en mer ou encore surf encadré par la ligue sont ainsi proposé dès 10h ce samedi 16 novembre encore.
Une manche de la Coupe du monde à La Réunion
La manche de la coupe du monde de Kayak en mer se déroulera ce samedi 16 novembre, entre Saint-Pierre et l’Etang-Salé. 62 kayakistes prendront le départ, parmi lesquels 13 femmes et 49 hommes.
Pour Patrick Boyer, co-organisateur de l’événement, l’ambition est d’intégrer le championnat du monde. Le comité régional espère un jour pouvoir y envoyer les jeunes Réunionnais.
L’objectif sur plusieurs années, c’est de continuer à garder ce label de coupe du monde, et d’organiser autour de cette épreuve phare, une semaine du nautisme, pour arriver éventuellement à intégrer un championnat du monde.
Patrick Boyer, trésorier de la base nautique de l’Ouest
Les Sud-Africains dominent la discipline
Deux autres manches auront lieu en Afrique-du-Sud et en Australie. Des pays, dont les kayakistes dominent la discipline. Le Sud-Africain Nicolas Notten, champion du monde en 2021, sera présent. Il est l’homme à battre pour le champion de France, Pierre Vilella.
La course, au parcours de 25 km, de près d’1h30 demande de l’endurance, mais aussi une bonne lecture de la mer, explique-t-il. L’objectif est d’utiliser au maximum l’énergie des vagues tout au long de la course.
Un duel bien connu chez les femmes
La championne de France Thais Delrieux affrontera, elle-aussi, une ressortissante de l’Afrique du Sud, Chloe Bunnett. 5ème au classement mondial, elle prendra le départ sous les couleurs de l’Espagne. Une adversaire qu’elle connait bien, " avec Chloé, on se retrouve à chaque fois sur les championnats d’Europe et championnats du monde ".
La Française redoute avant tout la chaleur, " on n’est pas habitué à avoir ces conditions-là en métropole ".