La journée du 8 mars est désormais bien installée dans le calendrier national et local. Une journée née il y a plus d'un siècle et officialisée par l'ONU en 1977 pour promouvoir les droits des femmes et l'égalité avec les hommes.
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Difficile, en une journée, de lutter sur tous les fronts des droits des femmes, raison de plus pour ne pas utiliser le 8 mars pour offrir des fleurs ou de la lingerie ou même pour parler galanterie.
A La Réunion la lutte se porte d'abord et toujours sur la question de la violence conjugale, en 2017 quatre femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex partenaire, 5 en 2016, ce qui fait de notre région l'une des plus touchée par cette violence. Les plaintes et les saisies des tribunaux explosent, signe de l'importance du phénomène mais aussi de la prise de conscience. La violence c'est aussi le harcèlement subi parfois dans la rue ou au travail. La lutte passe par la justice mais aussi par l'éducation au respect et le chantier reste ouvert. Autre chantier, celui de l'accès à l'emploi et à l'égalité professionnelle : à la Réunion, les femmes occupent 2 fois plus souvent que les hommes un emploi à temps partiel, elles accèdent moins aux postes de cadre et gagnent en moyenne 14% de moins que les hommes.
Dans le domaine politique, on notera que le conseil régional, le conseil départemental, toutes les intercommunalité et 23 des 24 mairies sont dirigés par des hommes. Enfin, le partage des tâches quotidiennes au foyer reste bien souvent inégal. Des lois et des règlements permettent des progrès mais les stéréotypes sexistes ont la vie dure.
A La Réunion la lutte se porte d'abord et toujours sur la question de la violence conjugale, en 2017 quatre femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex partenaire, 5 en 2016, ce qui fait de notre région l'une des plus touchée par cette violence. Les plaintes et les saisies des tribunaux explosent, signe de l'importance du phénomène mais aussi de la prise de conscience. La violence c'est aussi le harcèlement subi parfois dans la rue ou au travail. La lutte passe par la justice mais aussi par l'éducation au respect et le chantier reste ouvert. Autre chantier, celui de l'accès à l'emploi et à l'égalité professionnelle : à la Réunion, les femmes occupent 2 fois plus souvent que les hommes un emploi à temps partiel, elles accèdent moins aux postes de cadre et gagnent en moyenne 14% de moins que les hommes.
Dans le domaine politique, on notera que le conseil régional, le conseil départemental, toutes les intercommunalité et 23 des 24 mairies sont dirigés par des hommes. Enfin, le partage des tâches quotidiennes au foyer reste bien souvent inégal. Des lois et des règlements permettent des progrès mais les stéréotypes sexistes ont la vie dure.