Les bases antarctiques Dumont D'Urville et Concordia vont être ravitaillées par un navire australien, a annoncé jeudi l'Institut polaire Paul-Émile Victor. Une solution de secours alors que les rotations du brise-glace français Astrolabe, sont suspendues. Le navire est en arrêt technique.
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Les bases antarctiques Dumont D'Urville et Concordia vont être ravitaillées par un navire australien, après la suspension des rotations du brise-glace français Astrolabe, en arrêt technique, a annoncé jeudi l'Institut polaire Paul-Émile Victor (IPEV).
"A la suite des problèmes techniques sur l'Astrolabe, l'Australian antarctic division (AAD) fournira un soutien logistique à l'Institut polaire français en mettant à disposition son navire polaire l'Aurora Australis", indique dans un communiqué l'institut chargé des projets scientifiques sur les bases Dumont d'Urville et Concordia.
L'institut souhaite "sécuriser en priorité son personnel sur place en assurant la livraison du fret, du carburant, de la nourriture et des équipements essentiels, ainsi que le remplacement de l'équipe pour la prochaine saison hivernale".
"Une fois les priorités en matière de sécurité établies, l'Institut polaire français s'efforcera d'organiser la suite de la campagne et d'assurer le déploiement du plus grand nombre possible de projets scientifiques", précise l'IPEV, qui se félicite de "la solidarité prévalant entre opérateurs polaires".
"Le navire entrera en cale sèche à Perth le 9 décembre", a précisé à l'AFP Éric Lavault, porte-parole de la Marine nationale qui arme le navire et est en charge de son entretien, évoquant a priori "une grosse semaine de travaux".
D'un coût de 50 millions d'euros, le navire avait été commandé en juin 2015 par le ministère des Outre-mer aux chantiers Piriou de Concarneau afin de remplacer l'ancien Astrolabe, qui arrivait en fin de vie, et l'Albatros, désarmé en 2015. Le navire a été construit dans le cadre d'un partenariat entre les Taaf, l'IPEV et le ministère de la Défense.
"A la suite des problèmes techniques sur l'Astrolabe, l'Australian antarctic division (AAD) fournira un soutien logistique à l'Institut polaire français en mettant à disposition son navire polaire l'Aurora Australis", indique dans un communiqué l'institut chargé des projets scientifiques sur les bases Dumont d'Urville et Concordia.
L'institut souhaite "sécuriser en priorité son personnel sur place en assurant la livraison du fret, du carburant, de la nourriture et des équipements essentiels, ainsi que le remplacement de l'équipe pour la prochaine saison hivernale".
Une solidarité entre "opérateurs polaires"
Le navire de l'agence gouvernementale australienne devrait quitter Hobart, en Tasmanie, début décembre pour rejoindre l'île australienne Macquarie, puis la base Dumont D'Urville, d'où partent les convois de caravanes pour la station franco-italienne Concordia."Une fois les priorités en matière de sécurité établies, l'Institut polaire français s'efforcera d'organiser la suite de la campagne et d'assurer le déploiement du plus grand nombre possible de projets scientifiques", précise l'IPEV, qui se félicite de "la solidarité prévalant entre opérateurs polaires".
L'Astrolabe à l'arrêt
Les deux premières rotations de l'été austral de l'Astrolabe, prévues au départ de Hobart le 14 novembre et le 3 décembre, ont été annulées. Inauguré en 2017, l'Astrolabe est à l'arrêt en Australie en raison de problèmes techniques sur l'une de ses lignes d'arbres, le dispositif qui relie le moteur à l'hélice du bateau."Le navire entrera en cale sèche à Perth le 9 décembre", a précisé à l'AFP Éric Lavault, porte-parole de la Marine nationale qui arme le navire et est en charge de son entretien, évoquant a priori "une grosse semaine de travaux".
Cinq rotations par an
Le patrouilleur polaire réalise habituellement cinq rotations par an vers les Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) pendant l'été austral (de octobre à mars), lorsque les bases sont accessibles.D'un coût de 50 millions d'euros, le navire avait été commandé en juin 2015 par le ministère des Outre-mer aux chantiers Piriou de Concarneau afin de remplacer l'ancien Astrolabe, qui arrivait en fin de vie, et l'Albatros, désarmé en 2015. Le navire a été construit dans le cadre d'un partenariat entre les Taaf, l'IPEV et le ministère de la Défense.