La cour suprême de Grande-Bretagne rend son verdict dans la journée concernant l’avenir de l’archipel des Chagos. En Octobre 2008, la chambre des Lords avait confirmé le statut militaire et extraordinaire de Diego-Garcia.
En 1967, la Grande-Bretagne décide de transformer l’archipel des Chagos en base militaire anglo-américiane. Pendant près de 15 ans, elle va expulser les Chagossiens pour les « reloger » à Maurice et aux Seychelles, contre « dédommagement ».
Depuis 1998 un collectif est constitué pour dénoncer cette « déportation » et obtenir le retour des Chagossiens sur leur terre.
En 2006 et 2007, la haute cour de justice britannique invalide l’expulsion des plaignants, mais reconnaît le 22 Octobre 2008 le statut extraordinaire et militaire du lieu entérinant ainsi la situation.
Un dernier recours avant les instances internationales
Malgré le statuquo de façade, Olivier Bancoult leadeur du Groupement des Réfugiés Chagos (GRC) a fait appel de cette décision. Un appel qui tombe en même temps que l’ultimatum de Sir Anerood Jugnauth, premier ministre mauricien, qui a demandé aux Anglais de se prononcer sur la date à laquelle son pays pourra à nouveau exercer un contrôle effectif sur l’archipel des Chagos.
Cela fait désormais 50 ans que les Chagossiens attendent de pouvoir retrouver leur île. Si la cour suprême de Grande-Bretagne confirme les précédents jugements, le GRC se tournera vers la Cour internationale de justice nous apprend Le Mauricien.
Depuis 1998 un collectif est constitué pour dénoncer cette « déportation » et obtenir le retour des Chagossiens sur leur terre.
En 2006 et 2007, la haute cour de justice britannique invalide l’expulsion des plaignants, mais reconnaît le 22 Octobre 2008 le statut extraordinaire et militaire du lieu entérinant ainsi la situation.
Un dernier recours avant les instances internationales
Malgré le statuquo de façade, Olivier Bancoult leadeur du Groupement des Réfugiés Chagos (GRC) a fait appel de cette décision. Un appel qui tombe en même temps que l’ultimatum de Sir Anerood Jugnauth, premier ministre mauricien, qui a demandé aux Anglais de se prononcer sur la date à laquelle son pays pourra à nouveau exercer un contrôle effectif sur l’archipel des Chagos.
Cela fait désormais 50 ans que les Chagossiens attendent de pouvoir retrouver leur île. Si la cour suprême de Grande-Bretagne confirme les précédents jugements, le GRC se tournera vers la Cour internationale de justice nous apprend Le Mauricien.