La Fédération internationale de la Croix-Rouge a déclenché un premier fonds d’urgence dès le 20 février, pour soutenir le Croissant-Rouge comorien dans la lutte contre l'épidémie de choléra qui touche la population de l'archipel.
La PIROI indique ce vendredi 19 avril, l'envoi de deux unités de traitement sur l'île d'Anjouan.
Fournir de l'eau propre
Pour réduire la propagation de l’épidémie, la PIROI déploie à partir de son entrepôt régional de La Réunion, deux unités de traitement de l’eau vers l'île d’Anjouan, gravement touchée par l’épidémie de choléra.
L’eau contaminée prélevée directement à la rivière par la population est utilisée pour les besoins de consommation mais aussi d’hygiène, ce qui favorise la transmission de la maladie.
La mise à disposition de ces unités devrait permettre de fournir de l’eau propre à la consommation et réduire ainsi les risques de contamination.
Le dispositif sera complété par des points de distribution, comme des réservoirs souples de stockage et des rampes de robinets. Deux experts en traitement de l’eau seront mobilisés en appui aux volontaires du Croissant-Rouge comorien.
Une épidémie qui va en s'aggravant
Deux le début du mois de février, l’Union des Comores est touchée par une épidémie de Choléra qui ne cesse de s’aggraver.
Le 17 avril, 1 855 cas avaient été recensés par les autorités sanitaires du pays. Des cas surtout identifiés sur l'île d’Anjouan, où 1 237 cas avaient été comptabilisés.
45 personnes sont d'ailleurs décédées de la maladie depuis le début de l’épidémie.
Par ailleurs, à Mayotte, un premier cas de choléra avait été confirmé le 18 mars dernier. Dix cas sont aujourd'hui recensés.