"Sans stabilité, il n’y a pas de développement possible", ces premiers mots d'Edgard Razafindravahy, secrétaire général de la COI, en ouverture de la Conférence sur la paix et la stabilité dans l'océan Indien justifie sa volonté de créer un Parlement des jeunes des pays de la zone.
Pour soutenir son projet, le dirigeant de la Commission, explique : "Cette conférence est un espace de réflexion pour élaborer des solutions concrètes sur des sujets tels que la prévention des conflits, l’inclusion sociale et l’engagement citoyen des jeunes ", écrit Midi Madagascar.
Enfin, il conclut en précisant, cette assemblée "permettrait de donner à la jeunesse une place active dans les processus de gouvernance, en participant aux décisions qui façonneront l’avenir de notre région".
Une prise en compte des aspirations des jeunes
Souvent évoqués, mais rarement entendus, les jeunes, si ce Parlement voit le jour, auraient leur mot à dire confirme Valery Ramonjavelo, le ministre des Transports et de la Météorologie à Madagascar : "Les jeunes de l’océan Indien ne doivent pas se contenter de recevoir des décisions prises à leur place. Ils sont des acteurs essentiels de la transformation sociale, économique et politique. Notre jeunesse n’est pas qu’un simple groupe démographique, elle est un levier indispensable pour le progrès et la stabilité de nos pays", note L'Express de Madagascar.
Une vision largement partagée par Marie-Céline Zialor, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Famille des Seychelles, représentante du président du Conseil des ministres de la COI, qui souhaite également travailler pour l'éducation de ces futurs adultes en amélioration l'éducation et la formation "des entrepreneurs de demain".