Le bacille du choléra est identifié en 1854 par Filippo Pacini. Une découverte confirmée par Robert Koch trente ans plus tard, nous rappelle reseau-canope.fr. Outre les traitements, aujourd’hui très efficace, la lutte contre cette maladie passe d’abord par l’hygiène.
La contamination se fait par l’eau, le partage de boissons, le manque de cuisson des aliments, la consommation de légumes insuffisamment nettoyés ou consommés avec la peau…
Pour limiter la propagation de la bactérie, l’UNICEF a distribué au ministère de la Santé des Comores, des kits d’Hygiène. Ils ont été offerts aux riverains du port et des établissements de soin des passagers et marins en provenance de Tanzanie.
Action et prévention
Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance a constitué des équipes chargées de nettoyer les domiciles des familles touchées ou susceptibles de l’être. En plus des 200 kits, les citoyens pouvant être concernés par l’épidémie. Ils comprennent des tablettes de purification d’eau, des savons pour le corps et pour nettoyer les domiciles et des seaux avec des robinets simples d’utilisation pour se laver les mains régulièrement.
Dans le même temps, les oulémas ont été invités par la ministre de Santé à participer à la campagne de prévention des fidèles à l’importance de l’hygiène pour lutter contre une possible épidémie de choléra.
Pour l’heure, le message semble avoir porté ses fruits. Le choléra semble, pour l’instant, circonscrit aux marins et aux passagers venus de Tanzanie.