Un courrier de l'administrateur provisoire de l'université déclarant qu'il serait dans l'incapacité de verser les salaires d'avril à septembre 2024 a mis le feu aux poudres. Instantanément, les enseignants et les membres du personnel administratif ont cosigné un préavis de grève.
Ils exigent que les salaires en retard des mois d'avril et mai, mais aussi ceux de juin, juillet et août leur soient versés immédiatement. Dans le cas contraire, l'ensemble des salariés se mettrait en grève, alors que viennent de débuter les délibérations concernant les examens de fin d'année, écrit Comores Infos.
Menace de grève depuis la mi-mai 2024
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Cette situation, les retards de salaires, les conditions de travail, la désorganisation des services, l'absence d'interlocuteur pour la gestion des arrières sont autant de difficultés qui n'ont jamais été résolus.
Afin de répondre aux attentes du personnel en charge de l'enseignement et des agents administratifs, les deux syndicats ont déposé un préavis de grève commun pour trouver des solutions. Dans le cas contraire, au-delà du 26 juin 2024 : "Nous serions dans l'obligation d'arrêter toutes les activités académiques et administratives de l'Université jusqu'à ce qu'une solution définitive soit trouvée".
Cette grève, si elle advenait, aurait un impact important pour les étudiants qui attendent de valider leur année. Ni les partiels du premier trimestre, ni ceux du second et encore moins ceux du troisième n'ont, pour l'instant, été validés.