Les musulmans de La Réunion entament ce samedi 25 avril un mois de Ramadan particulier. Impossible de se rendre à la mosquée, les lieux de culte étant fermés en cette période de confinement. Impossible également de se retrouver, un bouleversement en ce mois de partage.
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Madrasas, mosquées et salles de prières sont fermées depuis le début du confinement et ne rouvriront probablement pas avant le mois de juin, selon Emmanuel Macron.
Impossible donc de prier ensemble à la mosquée, mais aussi de se retrouver en communauté au coucher du soleil pour la rupture du jeûne, en cette période de confinement.
Des restrictions qui bouleversent la pratique des fidèles. D’ordinaire, le mois de Ramadan est un moment de partage et de convivialité.
C'est la conviction de Rachida Hassani, professeure de SVT, " le mois de Ramadan est une opportunité pour faire un travail sur soi en profondeur, sur le plan spirituel ". Loïs Mussard et Laurent Josse l'ont rencontré.
Outre des repas, des colis alimentaires sont également distribués aux plus modestes. Jacques Payet a suivi les membres de l’association culturelle du Tampon.
Impossible donc de prier ensemble à la mosquée, mais aussi de se retrouver en communauté au coucher du soleil pour la rupture du jeûne, en cette période de confinement.
Des restrictions qui bouleversent la pratique des fidèles. D’ordinaire, le mois de Ramadan est un moment de partage et de convivialité.
Un temps pour soi...
Le Ramadan est aussi l’occasion de prendre un temps pour soi, de faire une introspection. Il pousse ainsi à adopter de meilleurs comportements, notamment envers les autres, à travers la compassion et le partage.C'est la conviction de Rachida Hassani, professeure de SVT, " le mois de Ramadan est une opportunité pour faire un travail sur soi en profondeur, sur le plan spirituel ". Loïs Mussard et Laurent Josse l'ont rencontré.
... et pour les autres
Le Ramadan est l’occasion d’aller à la rencontre des autres et d’effectuer des actions de solidarité. Bien sûr en cette période de crise sanitaire, cela nécessite une adaptation afin de respecter les gestes barrières et ainsi de bien se protéger. Des actions de solidarité ont déjà débuté.Outre des repas, des colis alimentaires sont également distribués aux plus modestes. Jacques Payet a suivi les membres de l’association culturelle du Tampon.