Touchés de plein fouet par la crise sanitaire, les acteurs du divertissement et du spectacle vivant sont à l’arrêt et ne savent pas quand ils reprendront. Le déconfinement ne les concerne pas. Ils souhaitent travailler sur un plan de reprise d’activité.
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La culture oui, mais il ne faudrait pas oublier le spectacle. Qu’ils travaillent sur les fêtes foraines, sur les salons, sur les spectacles ou encore sur les festivals, les professionnels du divertissement et du spectacle veulent être pris en considération.
Depuis le début de la crise sanitaire, leur activité est à l’arrêt. Sans revenus et oubliés du " plan culture " voulu par le président de la République, Emmanuel Macron, ils poussent un coup de gueule.
A l’arrêt complet, le secteur de la culture et ses acteurs ont été très fortement impactés par la crise sanitaire du coronavirus. Le président de la République a annoncé des mesures exceptionnelles, présentées mercredi 6 mai par le ministre de la culture.
Chômage partiel, prêt garanti par l’Etat, Fonds de solidarité, report des cotisations sociales et charges fiscales sont accessibles depuis le départ, comme les autres entrepreneurs. Des compléments ont cependant été mis place. Les dispositifs ont été ajustés aux contraintes des artistes, techniciens ou acteurs de la culture, a dit le ministre de la culture.
Pour les intermittents du spectacle, les trois mois du confinement ont été sanctuarisés, et le statut sera prolongé jusqu’à fin août 2021.
La situation pour la reprise d’une activité et la réouverture des lieux de culture sera réévaluée fin mai. Un travail de réflexion est conduit avec les organisations syndicales et professionnelles artistiques pour définir les normes permettant une réouverture. Les grands rassemblements de plus de 5 000 personnes, comme les festivals, ne seront toujours pas possibles avant fin août.
Sonorisateurs, agents de sécurité, secours à la personne, billetterie, décorateurs scénographes, artisans forains sont autant de métiers des secteurs du divertissement et du spectacle. Ces professionnels de l’événementiel se sentent exclus. Pas de plan pour eux, pourtant eux aussi sont confrontés à de grandes difficultés et alertent les pouvoirs publics sur leur situation.
Avec le confinement, tout rassemblement a été interdit. Une interdiction subie de plein fouet par les acteurs de la fête foraine et de l’événementiel en général. Les conséquences financières engendrées sont dramatiques. La période était un moment important pour le secteur avec la fête foraine « vacances en folie » à l’Expobat de Saint-Paul du 6 au 15 mars, la Foire agricole de Bras-Panon en mai, la Fête des Goyaviers, la Fête Chouchou ou encore le Salon de la Maison.
Les précisions de Harini Mardaye et Philippe Hoareau.
Le déconfinement, ce ne sera pas pour eux, forains et organisateurs d’événement ne pourront pas reprendre leur activité lundi 11 mai. Ils demandent la mise en place de mesures exceptionnelles.
Réunis au sein du GAFMER, le Groupement des Artisans Forains et Métiers de l’Evénementiel de La Réunion, une cinquantaine de chefs d’entreprise du secteur aimeraient échanger avec les autorités pour la construction d’un plan de continuité. Une demande qu’ils formulent depuis le 20 avril dernier déjà, et à laquelle ils n’ont pas obtenus de réponse.
Fêtes foraines, salons, mais aussi festivals et musées régionaux sont à l’arrêt. Les "petits" musées pourront bien rouvrir ce lundi 11 mai, mais pour les musées régionaux, tels que Kélonia, Stella Matutina, la Cité du Volcan ou encore le Domaine de Maison Rouge, il faudra attendre le 1er juin. Ces lieux de culture reçoivent près de 400 000 visiteurs par an.
Pour les festivals, il faudra attendre plus longtemps en revanche. Leu Tempo Festival a par exemple été annulé. Il aurait du débuter ce samedi 9 mai. Le Sakifo Musik Festival a, quant à lui, décalé ses dates de mai à septembre.
Pour Vincent Payet, président des musées régionaux, on assiste d’une manière générale à une véritable catastrophe culturelle. Il était l'invité du journal télévisé de 19h de ce samedi 9 mai, présenté par Gaëlle Malet.
Depuis le début de la crise sanitaire, leur activité est à l’arrêt. Sans revenus et oubliés du " plan culture " voulu par le président de la République, Emmanuel Macron, ils poussent un coup de gueule.
Un " plan culture " annoncé par Emmanuel Macron
A l’arrêt complet, le secteur de la culture et ses acteurs ont été très fortement impactés par la crise sanitaire du coronavirus. Le président de la République a annoncé des mesures exceptionnelles, présentées mercredi 6 mai par le ministre de la culture.
Chômage partiel, prêt garanti par l’Etat, Fonds de solidarité, report des cotisations sociales et charges fiscales sont accessibles depuis le départ, comme les autres entrepreneurs. Des compléments ont cependant été mis place. Les dispositifs ont été ajustés aux contraintes des artistes, techniciens ou acteurs de la culture, a dit le ministre de la culture.
Pour les intermittents du spectacle, les trois mois du confinement ont été sanctuarisés, et le statut sera prolongé jusqu’à fin août 2021.
La situation pour la reprise d’une activité et la réouverture des lieux de culture sera réévaluée fin mai. Un travail de réflexion est conduit avec les organisations syndicales et professionnelles artistiques pour définir les normes permettant une réouverture. Les grands rassemblements de plus de 5 000 personnes, comme les festivals, ne seront toujours pas possibles avant fin août.
Professionnels de l’événementiel et forains "oubliés"
Sonorisateurs, agents de sécurité, secours à la personne, billetterie, décorateurs scénographes, artisans forains sont autant de métiers des secteurs du divertissement et du spectacle. Ces professionnels de l’événementiel se sentent exclus. Pas de plan pour eux, pourtant eux aussi sont confrontés à de grandes difficultés et alertent les pouvoirs publics sur leur situation.
Avec le confinement, tout rassemblement a été interdit. Une interdiction subie de plein fouet par les acteurs de la fête foraine et de l’événementiel en général. Les conséquences financières engendrées sont dramatiques. La période était un moment important pour le secteur avec la fête foraine « vacances en folie » à l’Expobat de Saint-Paul du 6 au 15 mars, la Foire agricole de Bras-Panon en mai, la Fête des Goyaviers, la Fête Chouchou ou encore le Salon de la Maison.
Les précisions de Harini Mardaye et Philippe Hoareau.
Travailler à une sortie de crise
Le déconfinement, ce ne sera pas pour eux, forains et organisateurs d’événement ne pourront pas reprendre leur activité lundi 11 mai. Ils demandent la mise en place de mesures exceptionnelles.
Réunis au sein du GAFMER, le Groupement des Artisans Forains et Métiers de l’Evénementiel de La Réunion, une cinquantaine de chefs d’entreprise du secteur aimeraient échanger avec les autorités pour la construction d’un plan de continuité. Une demande qu’ils formulent depuis le 20 avril dernier déjà, et à laquelle ils n’ont pas obtenus de réponse.
Festivals et musées régionaux restent annulés et fermés
Fêtes foraines, salons, mais aussi festivals et musées régionaux sont à l’arrêt. Les "petits" musées pourront bien rouvrir ce lundi 11 mai, mais pour les musées régionaux, tels que Kélonia, Stella Matutina, la Cité du Volcan ou encore le Domaine de Maison Rouge, il faudra attendre le 1er juin. Ces lieux de culture reçoivent près de 400 000 visiteurs par an.
Pour les festivals, il faudra attendre plus longtemps en revanche. Leu Tempo Festival a par exemple été annulé. Il aurait du débuter ce samedi 9 mai. Le Sakifo Musik Festival a, quant à lui, décalé ses dates de mai à septembre.
Pour Vincent Payet, président des musées régionaux, on assiste d’une manière générale à une véritable catastrophe culturelle. Il était l'invité du journal télévisé de 19h de ce samedi 9 mai, présenté par Gaëlle Malet.