Invité de France-24 et RFI, lundi, le président de Madagascar, Andry Rajoelina, s'est interrogé sur les doutes concernant le Covid-Organics : "Si ce n’était pas Madagascar, si c’était un pays européen qui aurait découvert ce remède, est-ce qu’il y aurait autant de doutes ?".
Le Covid-Organics, la boisson anti coronavirus élaborée par l'Institut malgache de recherches appliquées, étudie depuis des années l'artémisia annua, une plante médicinale utilisée pour lutter contre le paludisme, l'un des fléau qui touche la Grande île, l'Afrique et de nombreux pays à travers la planète. Andry Rajoelina, président de Madagascar, s'est étonné de l'accueil réservé au Covid-Organics par les pays développés : "Le problème du Covid-Organics, c’est que cela vient d’Afrique. On ne peut pas admettre qu’un pays comme Madagascar, qui est le 63e pays le plus pauvre au monde ait mis en place ce tambavy pour sauver le monde", écrit Madagascar-Tribune.
Malgré les mises en garde de l'Organisation Mondiale de la Santé concernant la dangerosité potentielle de l'artémisia, Madagascar s'est lancé dans sa culture et n'a jamais renoncé à sa consommation. L'issue du paludisme pouvant être mortel, les malades ont préféré prendre le risque de souffrir d'éventuels effets indésirables.
Non seulement, les tisanes d'artémisia sont efficaces contre le paludisme, mais elles permettent d'éradiquer le virus de son corps, affirment les utilisateurs. Fort de ce constat, les scientifiques de l'IMRA, sous la houlette d'Andry Rajoelina, le président, avec l'aide des "tisaneurs" locaux se sont lancés dans la fabrication d'un remède contre le Covid-19. L'artémisia et la quinine ont servi de base. Des plantes endémiques ont été additionnées et les tests ont permis de doser le protocole.
Les premiers consommateurs ont servi de cobaye. Ils ont partagé leurs sensations et ont souligné les effets indésirables. Ils ont fait part de maux de tête, de vomissements, d'éruption cutanée. Autant de maux qui ont été consignés. L'académie de médecine de Madagascar a d'ailleurs insisté sur l'importance d'un suivi médical stricte des consommateurs pour éviter des accidents liés au Covid-Organics.
Pourtant, cette solution, sans être miraculeuse, semble fonctionner selon Andry Rajoelina. Face aux journalistes, il s'est appuyé sur les chiffres de la propagation de l'épidémie dans son pays : "La majeure partie des malades atteints du Civod-19 ont été guéris grâce uniquement à l'administration de Covid-Organics". Il a également souligné que : "les tests médicamenteux ne s'appliquaient pas à un remède traditionnel amélioré, le système de validation étant différent de celui d'un médicament" souligne L'express de Madagascar.
À l'occasion de ce rendez-vous avec France-24 et RFI, Andry Rajelina a confirmé que son pays travaillait toujours au développement d'un médicament sous forme d'injection. Des essais cliniques sont en cours, ils répondent aux exigences éthiques reconnus.
Malgré les mises en garde de l'Organisation Mondiale de la Santé concernant la dangerosité potentielle de l'artémisia, Madagascar s'est lancé dans sa culture et n'a jamais renoncé à sa consommation. L'issue du paludisme pouvant être mortel, les malades ont préféré prendre le risque de souffrir d'éventuels effets indésirables.
Un produit à base d'artémisia et de plantes médicinales endémiques
Non seulement, les tisanes d'artémisia sont efficaces contre le paludisme, mais elles permettent d'éradiquer le virus de son corps, affirment les utilisateurs. Fort de ce constat, les scientifiques de l'IMRA, sous la houlette d'Andry Rajoelina, le président, avec l'aide des "tisaneurs" locaux se sont lancés dans la fabrication d'un remède contre le Covid-19. L'artémisia et la quinine ont servi de base. Des plantes endémiques ont été additionnées et les tests ont permis de doser le protocole.
Les premiers consommateurs ont servi de cobaye. Ils ont partagé leurs sensations et ont souligné les effets indésirables. Ils ont fait part de maux de tête, de vomissements, d'éruption cutanée. Autant de maux qui ont été consignés. L'académie de médecine de Madagascar a d'ailleurs insisté sur l'importance d'un suivi médical stricte des consommateurs pour éviter des accidents liés au Covid-Organics.
Un médicament injectable est testé à Madagascar
Pourtant, cette solution, sans être miraculeuse, semble fonctionner selon Andry Rajoelina. Face aux journalistes, il s'est appuyé sur les chiffres de la propagation de l'épidémie dans son pays : "La majeure partie des malades atteints du Civod-19 ont été guéris grâce uniquement à l'administration de Covid-Organics". Il a également souligné que : "les tests médicamenteux ne s'appliquaient pas à un remède traditionnel amélioré, le système de validation étant différent de celui d'un médicament" souligne L'express de Madagascar.
À l'occasion de ce rendez-vous avec France-24 et RFI, Andry Rajelina a confirmé que son pays travaillait toujours au développement d'un médicament sous forme d'injection. Des essais cliniques sont en cours, ils répondent aux exigences éthiques reconnus.