Alors que bichique la monté cette semaine, des pêcheurs ont découvert des alvins morts à la Rivière du Mât Les Bas. Pour certains pêcheurs, il s’agit d’un empoisonnement. Reportage.
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A l’embouchure de la Rivière du Mât Les Bas, plusieurs groupes de pêcheurs de bichiques se partagent les différents canaux du cour d’eau. Au moment de la lune, les alvins montent et les pécheurs se régalent en récoltant cet or noir des mers. Le kilo de bichiques s’est vendu cette semaine à 50 euros.
"C’est le dernier jour pour les pêcheurs, car la saison des bichiques se termine au huitième jour après la lune. Ce mois-ci, nous avons été bien servis", affirme Jean-Louis Leste, pêcheur de bichiques.
Ce site n’est plus accessible en voiture. Les pêcheurs doivent donc marcher et traverser les canaux pour s’y rendre. "Les pêcheurs qui ont jusqu’à 80 ans n’ont aucune accessibilité", regrette Bébert en pensant aux anciens.
Regardez le reportage de Michelle Bertil et Willy Fontaine :
De quoi gâcher cette fin de pêche et donner une mauvaise image de la tradition. "Cela nous fait perdre du temps, mais surtout nous sommes déçus, explique Cédric Floricourt, pêcheur de bichiques. En tant que nouvelle génération, nous voulons juste donner un coup de mains pour que vive cette tradition".
Dernier jour
"C’est le dernier jour pour les pêcheurs, car la saison des bichiques se termine au huitième jour après la lune. Ce mois-ci, nous avons été bien servis", affirme Jean-Louis Leste, pêcheur de bichiques.Ce site n’est plus accessible en voiture. Les pêcheurs doivent donc marcher et traverser les canaux pour s’y rendre. "Les pêcheurs qui ont jusqu’à 80 ans n’ont aucune accessibilité", regrette Bébert en pensant aux anciens.
Regardez le reportage de Michelle Bertil et Willy Fontaine :
Des bichiques empoisonnés ?
A 81 ans, Yves-Claude Férié n’a pas lâché la vouve. Il est un des plus anciens sur ce site. Mais depuis ses débuts, la pêche a bien changé. A son époque, personne n’aurait gâché la ressource. Pourtant, ce samedi, au fond du canal, les bichiques sont ventres en l’air. "C’est le canal qui distribue le plus de bichiques et certainement quelqu’un de mécontent a mis du poison pour faire redescendre les bichiques vers la mer", déplore l’un d’eux.De quoi gâcher cette fin de pêche et donner une mauvaise image de la tradition. "Cela nous fait perdre du temps, mais surtout nous sommes déçus, explique Cédric Floricourt, pêcheur de bichiques. En tant que nouvelle génération, nous voulons juste donner un coup de mains pour que vive cette tradition".