Destruction des dernières paillotes de l’Hermitage

Destruction des dernières paillotes de l'Hermitage.
Les dernières paillotes de l’Hermitage encore debout sont en cours de destruction ce mardi 18 décembre. Les engins de travaux publics sont à pieds d’œuvre depuis ce matin en présence des services de l'Etat.
Le K’baon et le Loca Plage sont en cours de destruction. Le Coco Beach et la Bobine remettent le lieu en l’état. Ce mardi 18 décembre, les dernières paillotes de l’Hermitage sont détruites conformément à la décision du tribunal administratif prise suite à des plaintes pour occupation du Domaine Public maritime.
 
Destruction des dernières paillotes de l'Hermitage.
 
Regardez le reportage de Jean-Marc Seguin :  

Remettre en l'état

Sur sa page Facebook, le Collectif de défense DPM suit de près les destructions de ces restaurants de plage. Le collectif a posté ce matin une vidéo montrant un engin en train de nettoyer l’emplacement de la terrasse du Coco Beach. Toujours sur le réseau social, le collectif a pris des clichés de l’emplacement de la Bobine redevenu une plage. Toute trace du restaurant a disparu. 
  

Fin de la démolition dans la journée

Dans un communiqué, la préfecture de La Réunion explique que ces opérations de démolition ont commencé dès 6 heures ce matin, "en présence des services de l'Etat". "Des constats portant sur l’état des lieux et la présence de mobiliers ont été dressés en présence des forces de l’ordre et d’huissiers de justice", ajoute la préfecture qui assure que "les divers réseaux (gaz, électricité, eau usée et potable, téléphonie) ont été neutralisés avant toute intervention". "Le mobilier a été enlevé et déposé dans un lieu de stockage où il restera à disposition des contrevenants", explique le communiqué. Selon la préfecture, ces opérations de démolition devraient s'achever ce soir.
 

Les salariés accompagnés

Les salariés des établissements concernés par ces démolitions devraient être accompagnés par les équipes de Pôle emploi. "Ceux qui n'auront pu être reclassés immédiatement bénéficieront de contrats de sécurisation professionnelle (CSP)", assure la préfecture de Saint-Denis.