Il y a de cela 33 ans, prendre le bus un jour d’avril de l’an 1988, ne coûtait pas cher à Saint-Denis, seulement 3 francs 70 centimes… mais pourtant le taux de fraude était déjà impressionnant
Bonpé passagers té i rod fioner… mais André Dargel, notre contrôleur de l’époque, té i vey’ au grain : « Frauder ça se paye et ça peut coûter cher »…
Le contrôleur des transports en commun a pour mission de vérifier les titres de transports des usagers du bus. En cas de fraude constatée, il est habilité à dresser un procès-verbal, donnant lieu à une amende pour le passager n’ayant pas de titre de transport en sa possession. Il occupe également une fonction de renseignement et de prévention auprès des usagers. Inutile dis à zot que le contrôleur était un mal-aimé des passagers… Lontan kan ou rentre dan’ lo car la STUD, attention pengard domoune té dénons’ à ou grave et contrôleur des fois té i pass dessus, si ou té in ti manzelle, mais des fois deux trois navé point ticket té descend’ vite par l’arrière le bus pou pas gaingne la honte…
In konsey, dan’ Citalis i gainye pi frauder koméla … zot i di zot ? Oubli pas dalon, "Fais pointe ton ticket" !