116.000 Réunionnais en situation d’illettrisme, soit 23% de la population : ce fléau, comparé à l’Hexagone, est triplement impactant. Déclinées sur notre île, les " Journées nationales d’action contre l’illettrisme " débutent ce samedi 8 septembre, pour une semaine.
•
Trois fois plus d’illettrisme à La Réunion qu’en métropole. A qui la faute ? « Il y a une responsabilité collective, pas que de l’école » analyse Paul Soupe, chargé de mission régional de l’Agence nationale de lutte contre ce fléau. Invité de la matinale sur Réunion La 1ère radio, il reconnaît toutefois que pour « 15 à 20% des élèves, l’école n’apporte pas les compétences de base. C’est un vrai problème, il faut s’y attaquer. »
Problème : « On n’a pas un rapport positif à l’école : croire qu’elle peut servir à une promotion sociale » déplore Paul Soupe, pour qui se rendre à l’école, « c’est pas simplement aller à la cantine. »
Face aux critiques sur les Cases à lire (830.000 € pour 800 bénéficiaires en 2017), le représentant local de l’ANLCI répond que « c’est le seul dispositif de vraie proximité : dans tous les quartiers, dans toutes les communes. Des relais très intéressants pour redonner le goût à la lecture, à l’écriture. »
Problème : « On n’a pas un rapport positif à l’école : croire qu’elle peut servir à une promotion sociale » déplore Paul Soupe, pour qui se rendre à l’école, « c’est pas simplement aller à la cantine. »
Face aux critiques sur les Cases à lire (830.000 € pour 800 bénéficiaires en 2017), le représentant local de l’ANLCI répond que « c’est le seul dispositif de vraie proximité : dans tous les quartiers, dans toutes les communes. Des relais très intéressants pour redonner le goût à la lecture, à l’écriture. »