Prendre soin des patients et de l’environnement, c’est l’objectif que s’est fixé l’Aurar. A Saint-Benoît, le Pôle néphrologique Est est un centre de dialyse qui traite 78 patients. Ils viennent en soins 3 à 4 fois par semaine.
Un impact multiple
La dialyse génère plusieurs types de déchets, parmi lesquels des déchets infectieux, pris en charge dans le cadre d’un circuit sécurisé ou encore des déchets ménagers.
De nombreux consommables médicaux sont aussi utilisés. Ils s’ajoutent aux déchets plastiques qu’il faut traiter à La Réunion notamment. L’Aurar a un partenariat avec Cyclea pour les récupérer.
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Réduction de la consommation d’eau
La dialyse consomme également beaucoup d’eau pour éliminer l’urée du sang. De l’eau souvent gaspillée. Pour en diminuer sa consommation, le Dr Bruno Bourgeon, néphrologue président de la commission médicale de l’Aurar, a développé une technique qui permet de diminuer le débit de l’eau utilisée sans altérer la qualité du traitement. Economie annuelle réalisée : l’équivalent d’un bassin olympique.
Les machines de dialyse sont aussi très consommatrices d’énergie. En ajustant les procédures, en revoyant les équipements des établissements, il est possible de diminuer cette consommation-là également, et donc l’impact environnemental.
Echanger sur les moyens de limiter l’impact sur l’environnement
L’Aurar propose une série de conférence sur ce thème, ce samedi 14 septembre à l’Adenium à Saint-Gilles. Les établissements de santé et des invités internationaux y ont été conviés pour échanger sur des sujets tels que les conséquences rénales sur certaines pathologies environnementales ou encore l’impact de la dialyse sur l’environnement et les moyens pour y pallier.