Du 2 au 5 mai prochain, les traileur péi pourront découvrir 6 nouveaux tracés à travers le relief de La Réunion. Parmi eux, l’Ultra Trail des Géants qui s’adresse aux fans de longues distances et de gros dénivelés.
A la découverte de sentiers moins fréquentés
Au programme, de nouveaux parcours qui traverseront les contreforts du volcan, les cirques de Cilaos ou Mafate et le Maïdo. La plus difficile des épreuves fait 164 km et 9 300 mètres de dénivelé positif. Le départ sera donné de Saint-Philippe, avec un passage par Grand-Bassin, par le sentier Duvernay sur la Route de Bélouve, pas la Glacière et avec une descente par Bellemène.
Une épreuve pas si éloignée de la mythique Diagonale des Fous, mais sans désir de concurrence, assure l’organisation de l’Ultratrail des géants.
On ne peut pas concurrencer le Grand Raid, c’est une institution, c’est dans le paysage de La Réunion.
Hassen Patel, président de l’UTOI
Une offre complémentaire
Il s’agit dons d’un second ultratrail pour diversifier les sentiers, et permettre aux traileurs les plus aguerris de pouvoir faire une très grande course, explique-t-il. L’occasion aussi pour les quelques traileurs XXL de s’amuser.
" Vu notre terrain de jeu, il y a la place pour 2 terrains de jeu à La Réunion ", assure Stéphane Ferrère, le directeur des courses de l’UTOI. D’autant que sur une course sur le Grand Raid, plus de 2 600 personnes ne trouvent pas de place, souligne-t-il.
Le Méga trail de l’Ouest
L’ultratrail des géants compte déjà 650 inscrits, et c’est le Méga trail de l’Ouest qui concentre pour le moment le plus de participants avec 150 coureurs et une quinzaine d’équipe de trois pour le relais. 72 km de course les attendent.
Le départ sera donné au stade de Saint-Paul, le samedi 4 mai à 2h du matin. Par la route de Sans-Soucis, les coureurs rejoindront la forêt de Sans-Soucis, puis la canalisation des Orangers, passeront par la Brèche, avec la fameuse montée du Maïdo, rejoindront la Glacière et redescendront par le gîte des Tamarins, la forêt de cryptomérias, le Tour des Roches et une arrivée à Saint-Paul, explique Christopher Camachetty, le directeur de l’épreuve.
Il souligne que la principale difficulté résidera dans la montée du Maïdo, qui n’a pas été empruntée par des traileur depuis 5 ou 6 ans depuis l’incendie du Maïdo.