La rentrée scolaire reportée au collège Mille-Roches à Saint-André

Le collège de Mille Roches à Saint-André.
Les élèves de l'établissement scolaire saint-andréen ne reprendront les cours que jeudi 22 août. En cause : des travaux qui ne sont pas terminés. Le syndicat SGEN-CFDT réclame une réunion avec l'ensemble des parties prenantes.

C'est une réhabilitation qui n'en finit pas ! Entamés en 2019, les travaux devaient s'achever pour cette rentrée prévue le lundi 19 août. Mais ils ne sont pas terminés.

La pré-rentrée pour les personnels aura lieu lundi, les 6e pré-rentreront seulement mardi 20 août, les 5e, 4e et 3e mercredi 21 août et la reprise des cours aura donc lieu jeudi 22 août.

              

Des travaux qui n'en finissent pas

Initialement, le collège réhabilité aurait dû être livré mi-2023. L'objectif a été revu et la nouvelle date de livraison fixée à juillet 2024, pour que les élèves reprennent sereinement au mois d'août. Mais cela ne sera donc pas le cas.

A plusieurs reprises ces dernières années, des débrayages avaient eu lieu de la part des enseignants, des agents de service et des parents d'élèves. Tous dénonçaient les travaux interminables du collège. En conséquence, les élèves ont cours dans des préfabriqués qui ont été mis en place pour se substituer aux salles de classe, avec seulement un ventilateur pour lutter contre la chaleur, pendant la période d'été austral. Sans oublier le bruit et le manque de sécurité occasionnés par les travaux.

      

Le SGEN-CFDT réclame une réunion d'urgence

Ce vendredi matin, le SGEN-CFDT déplore ce retard de travaux et réclame une réunion avec l'ensemble des parties prenantes. Le syndicat note que, depuis ces dernières années, "les personnels et les élèves travaillent en mode dégradé sans compter les répercussions sur la restauration scolaire, les activités sportives et les conditions pédagogiques d’enseignements."

Il demande au Département "d'exiger des entreprises intervenantes des garanties d’exécutions en temps et en heure. Les travaux n’ont que trop duré avec ces aléas de chantier." Avant de conclure : "malheureusement, ce n’est pas une situation isolée."