Le moustique tigre s’installe en France : 60 millions de consommateurs teste les répulsifs

Le moustique tigre, fléau bien connu sous les tropiques et vecteur d’épidémies, est de plus en plus présent en métropole. Le risque d’épidémie devenant réel, 60 millions de consommateurs a testé les différents produits qui permettent d’éloigner la menace.
Le chikungunya, le zika, le paludisme et la dengue sont des maladies jusqu’à maintenant exotiques pour les européens. Cependant avec l’implantation du moustique tigre en Italie, en Espagne et dans le Sud-Sud-Ouest de la France métropolitaine le risque du développement d’une « épidémie tropicale » devient réel.
Malgré un été qui tarde à s’installer dans l’hexagone, 60 millions de consommateurs a testé les répulsifs à moustique.
Première bonne nouvelle, les aérosols et les diffuseurs électriques sont en général très efficaces. Un bémol cependant, ces produits contiennent des «  pyréthrines ou pyréthrinoïdes », molécules virulentes qui peuvent avoir un effet irritant pour les humains.
 
Mortel pour les chats
 
En 2012, 60 millions de consommateurs révélait que deux chats domestiques (Vanilla et Jupiter) étaient morts après avoir été exposés à un produit contenant des pyréthines.
Cette molécule est connue pour sa nocivité vis-à-vis des poissons d’eau douce. Quelques microgrammes dans l’air d’une pièce où se trouve un aquarium et c’est l’hécatombe. En revanche, les pyréthrinoïdes n’ont pas ou peu d’effets sur les chiens.
L’étude réalisée en 2016, concerne les différents produits qui permettent de repousser les moustiques dont le tigre, a mis en évidence que les bracelets antimoustiques sont totalement inefficaces. L’association de consommateurs a d’ailleurs alerté les pouvoirs publics sur le sujet : « Certains fabricants recommandent d’en porter plusieurs… Nous estimons plus simplement que ces produits ne devraient pas être commercialisés, et nous avons décidé d’alerter les pouvoirs publics en ce sens ».
 
Toxique pour les humains
 
Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a également émis un avis défavorable contre les produits contenant du DEET. Depuis 2014, il est prouvé que cette molécule : « est toxique pour les cellules nerveuses humaines ».
Pas de panique, mais contenu de la nocivité du DEET, si le répulsif en contient plus de 30%, le HCSP a estimé qu’il ne devait pas être appliqué sur la peau et qu’il ne doit pas être utilisé par les enfants de moins de 12  ans et les femmes enceintes.
Des conseils à garder en tête, si vous passez vos vacances de Juillet dans le Sud de la France et pour l’été prochain à La Réunion.