Les cinq personnes décédées vivaient à Antananarivo, Benenitra et Mandoto. Les huit disparus recensés par le Bureau National des Risques et des Catastrophes vivaient à Benenitra, Vavatenina, Mahajanga II et Fénérive-Est où l’on dénombre plus de 4 000 sinistrés. Ce premier bilan, effectué entre le 6 et le 15 février 2024, devrait s’alourdir.
Six régions ont été touchées ces dernières heures (Analamanga, Atsimo Andrefana, Vakinankaratra, Analanjirofo, Boeny, Atsinanana.) jeudi dans la soirée, des centaines de familles tentaient de rejoindre les centres d’hébergement, écrit L’Express de Madagascar.
Le responsable du village d’Andavamamba Anjezika I, l’un des secteurs touché par les inondations dans la journée de jeudi, expliquait simplement : "Nous ne pourrons évaluer les dégâts que demain matin".
Le déluge continue
Circuler est compliqué, même pour les militaires. Impossible de faire un état des lieux compte tenu des glissements de terrains, des crues des fleuves, des rivières et des ravines, mais aussi des éboulis.
Dans la ville basse, la référente du quartier d’Andavamamba Anjezika II (faubourg de la capitale), précise : "La quantité de pluie qui est tombée aujourd’hui est impressionnante. Le niveau de l’eau a rapidement augmenté dans notre quartier. Notre cour est inondée. Il est certain que l’eau a déjà envahi des maisons. Mais pour l’instant, personne n’a quitté son foyer. Le problème, c’est que nous ne disposons pas de terrain pour installer une tente afin d’héberger les sinistrés".
En clair, c’est le chaos et les alertes (jaunes ou vertes) émises par météo Madagascar, sont toujours en cours ce vendredi.