Les rues et les maisons des zones basses de la capitale sont le réceptacle des eaux pluviales et des eaux usées à chaque forte pluie. Comme après chaque épisode pluvieux, intense, les habitants des bas quartiers, ont vu affluer des torrents de boues et de détritus par les rues venant du centre-ville.
Les précipitations intenses charrient avec elles, les poubelles et déchets abandonnés le long des chaussées situées en amont. Les caniveaux débordent et les eaux usées se mêlent à ce flot d’immondices.
Ces eaux sales stagnent propageant des odeurs pestilentielles, écrit Midi-Madagascar.
Les quartiers déshérités
La ville basse et plus particulièrement le quartier des mille sont les lieux les plus touchés par les conséquences des intempéries. C'est également, les zones où vivent les familles démunies.
L’asphalte de la chaussée ne résiste pas. On ne parle plus de nids-de-poule, mais de trous béants, dans lesquels tombent voitures et minibus.
La saison des pluies devant prendre fin uniquement en avril, les riverains s’inquiètent et attendent des réponses en urgence de la mairie.
Cette situation confirme le classement du début du mois de février concernant les villes les plus salles d’Afrique.
Antananarivo, ville la plus sale, selon Forbes
Antananarivo, Madagascar (3ème rang mondial)- Addis Abeba, Éthiopie (6ème rang mondial)
- Brazzaville, Congo (10 ème rang mondial)
- Ndjamena, Tchad (11ème rang mondial)
- Dar es Salaam, Tanzanie (12 ème rang mondial)
- Bangui, République de Centrafrique (13ème rang mondial)
- Ouagadougou, Burkina Faso (15ème rang mondial)
- Bamako, Mali (16ème rang mondial)
- Pointe Noire, Congo (17ème rang mondial)
- Lomé, Togo (18ème rang mondial)
- Conakry, Guinée (19ème rang mondial)
- Nouakchott, Mauritanie (20ème rang mondial)
- Niamey, Niger (21ème rang mondial)
- Luanda, Angola (22ème rang mondial)
- Maputo, Mozambique (23ème rang mondial)