Madagascar : de moins en moins d'enfants dans la culture de la vanille

Un nouveau rapport confirme la diminution du nombre d'enfants employés pour la culture de la vanille. Le programme OIT/SAVABE commence à porter ses fruits, mais il reste très fragile dans un pays où la misère est omniprésente. 
"Le travail des enfants, dans la filière vanille, a fortement diminué", confie une mère de famille de la commune de Belaoko-Lokoho à Midi-Madagascar après la publication de l'organisation humanitaire OIT/SABA. Les rédacteurs expliquent que cette mère de famille comme beaucoup d'autres profitent de l'opération visant à mieux payer la vanille dans la région Nord-Est de la Grande île, si les marmailles sont scolarisés. 

Ce donnant-donnant, instauré en 2018 par l'Organisation internationale du travail, a été décidé après la publication d'un rapport de 2011 révélant que 20 000 enfants travaillaient pour la culture de l'or vert malgache. 
 

Une petite victoire pour les enfants


Ce dispositif a été d'autant plus facile à imposer qu'il s'appuyait sur la frilosoté des acheteurs. La vanille malgache, malgré son prix et sa qualité, trouvait de moins en moins de débouchés. Les restaurateurs haut de gamme, comme les industriels susceptiblent de payer le prix fort font attention à leur image. Ils sont très attentifs à leur image. 

Attention tout de même écrit l'OIT, ces avancées sont très fragiles dans une région où la devise est : "l’important c’est de devenir riche qu’il y ait ou pas passage dans le système éducatif". Cependant, il est permis de se réjouir des petites victoires obtenues au nom des enfants.