32 secteurs sont concernés par la demande de la National Trade Union Confederation (NTUC). Cette intersyndicale internationale réclame la promulgation de l'article 91 concernant la loi sur les relations de travail. En clair, elle exige une révision des salaires du privé. Ils n'ont pas été revalorisés depuis plus de 5 ans. Avec les crises successives, depuis deux ans, les employés perdent en pouvoir d'achat et deviennent, pour les plus bas salaires, des travailleurs pauvres.
Le dirigeant de l'intersyndicale justifie sa demande en expliquant au journal Le Mauricien : "Dans le public, la question des salaires est posée sur la table tous les 5 ans. Il est important d'étendre la section 91 au privé, car le salaire qui prévaut est largement inférieur à celui du secteur public", est de conclure, "Nous demandons au ministre du Travail de promulguer cette section au plus vite pour rétablir l’équilibre entre les travailleurs des secteurs public et privé".
"Les gouvernements favorisent le gros capital"
"Nous savons aussi qu’il y a beaucoup d’injustices et de domination au sein du secteur privé, car la plupart des cas de violence au travail proviennent du secteur privé. Malgré l’abolition de l’esclave, on constate qu’un autre système est en train de perdurer, car les différents gouvernements ont continué de favoriser le gros capital," poursuit Devanand Ramjutun qui se joint aux différents syndicats pour demander un salaire minimum de RS 13 500 (295,62 €), écrivait Défimédia le 1er mai 2022.
La General Workers Federation, la All Employees Confederation, la Joint Negotiating Panel of Cane Sector Unions, Rezistans ek Alternativ ainsi que le Centre for Alternative Research and Studies ont célébré la fête du travail à Sable-Noir, ce dimanche 1er mai 2022. Le thème de l'île sœur pour cette journée internationale était : "Valer Lavi Travayer"