L'avenir de l'accord, négocié par l'île Maurice et la Grande-Bretagne, est désormais entre les mains de Donald Trump. Le nouveau président des États-Unis s'est emparé du dossier et souhaite faire valoir sa position.
La signature de l'île sœur avec le Rouyaume-Uni, pour une restitution partielle de l'archipel offrant la possibilité aux Chagossiens, qui le désirent, de retrouver leur terre (à l'exception de Diego-Garcia), aurait dû avoir lieu, samedi.
Le nouveau locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump, investi (ce lundi 20 janvier 2025) a demandé aux deux parties de retarder la signature. Il souhaite examiner le dossier. Défimédia écrit : "Marco Rubio, désigné par Trump comme secrétaire d’État, a affirmé que cet accord constitue une menace pour la sécurité des États-Unis en transférant l'archipel, où la base de Diego Garcia héberge des bombardiers à long rayon d'action et des navires de guerre américains, à Maurice, un pays supposé être allié de la Chine. Une campagne de désinformation que le gouvernement mauricien cherche à rectifier".
L'île Maurice a donné des garanties
Informée du sujet, l'île Maurice qui entretient des relations amicales avec la Grande-Bretagne et fraternelle avec l'Inde, a instantanément démenti sa supposée alliance avec la Chine. Cette garantie et l'histoire diplomatique de l'île sœur, suffiront-elles à convaincre le Président des USA ?
Ce retard a permis aux négociateurs britanniques et mauriciens de réaffirmer leur souhait de refermer ce dossier pour les 99 prochaines années. Le bail concernant Diego-Garcia, accepté par la Grande Bretagne n'est plus renouvelable automatiquement. Par ailleurs, les sommes qui seront perçues pour réparer ce préjudice historique, ont été substantiellement réévaluées.
Tous les voyants sont au vert, reste à attendre l'avis de Donald Trump. Dharam Gokhool, président de la république de l'île Maurice, interrogé sur le sujet par L'Express de Maurice, dimanche 19 janvier 2025, souligne la volonté diplomatique : "Je pense que c’est une décision sage d’attendre que le président Trump prenne ses fonctions pour poursuivre les discussions".