En fin de semaine dernière, le tenancier de la "maison close" de Flic-en-Flac incarcéré depuis le mois de février 2024, a été remis en liberté contre une caution de 40 000 roupies mauriciennes (797 €).
Les investigations des policiers de l'île sœur ont permis d'établir que ce réseau avait été mis en place par un père de famille grâce à sa concubine originaire de Madagascar. Les "prostituées" étaient recrutées sur la Grande île par la compagne du suspect pour travailler, officiellement, comme masseuse.
Dès leur descente d'avion, elles devaient remettre leur passeport, puis étaient conduites dans le bungalow où elles devaient satisfaire sexuellement "les clients".
Au total, les forces de l'ordre ont interpellé onze filles, nous apprend L'Express de Maurice.
Une jeune femme vendue 37 €
L'enquête n'est pas terminée. Les inspecteurs mauriciens sont à la recherche d'un certain F.F.G.V. L'accusation évoque le sort tragique de Lutricia. La jeune femme aurait été vendue "à des fins d'exploitations sexuelles contre le paiement de 1 900 roupies mauriciennes (37 €)". Les policiers recherchent toujours, l'acheteur et sa "proie". Ce nouvel aspect du dossier donne l'ampleur de l'inhumanité des mis en cause.
Malgré l'importance de l'affaire et la gravité des poursuites (trafic humain), la magistrate a accepté la demande de remise en liberté sous caution. Le prévenu, père de quatre enfants, a dû s'acquitter d'une caution de 1 900 roupies. Il devra se conformer aux conditions imposées par la Cour pour garantir sa présence lors des prochaines échéances judiciaires.