Maurice : le variant Omicron présent avant l'arrêt des vols vers l’Afrique du Sud

L’île Maurice a révélé, ce lundi 20 décembre 2021, que le variant Omicron avait été détecté chez des patients avant la fermeture de la liaison aérienne avec l’Afrique du Sud. Les 10 tests positifs datent de fin novembre 2021.

Les épidémiologistes de l’île Maurice s’inquiétaient de l’apparition du variant Omicron. Cette mutation de la Covid-19 a été identifiée en Afrique du Sud, au mois de novembre 2021. Très rapidement, elle a pris le pas sur le variant Delta.

Devant la flambée des tests positifs et de la vitesse de propagation de ce "nouveau" virus, Maurice, comme d’autres pays dans le monde, a décidé de stopper ses liaisons aériennes avec son grand voisin africain.

Cependant, cette mesure logique est intervenue, alors qu’Omicron avait déjà franchi la frontière. Le ministère de la Santé de l’île sœur a révélé que dix tests positifs de ce nouveau variant ont été réalisés entre le 23 et le 27 novembre 2021, soit avant la suspension des vols vers l’Afrique du Sud.

Omicron dangereux ?

 

Selon les rapports publiés par les infectiologues sud-africains, britanniques et écossais : "Ce mutant se propage plus vite, mais selon les statistiques, provoquerait moins d’hospitalisations ", révèle Défimédia. Les auteurs de ces études notent : "Omicron est associé à une réduction de deux tiers du risque d'hospitalisation pour Covid-19 par rapport à Delta".

Ce constat, qui demande à être confirmé chez nos voisins. Houriiyah Tegally, bio-informaticienne qui fait partie de l’équipe qui a découvert la présence de ce variant, explique à L’Express de Maurice : "Pour l’instant, à Maurice, le variant n’a pas pris le dessus, comme c’est le cas en Angleterre ou aux États-Unis, mais, encore une fois, il est trop tôt pour l’affirmer. Il faut encore plus de données pour avoir une idée claire".

Bref, la scientifique demande de rester prudent et de respecter les consignes sanitaires avant d’en savoir davantage.

Affaire du Molnupiravir : le ministre de la Santé se tient à la disposition des inspecteurs

Le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, lors de son point presse hebdomadaire, ne pouvait pas échapper aux questions de la presse sur l’affaire concernant les commandes du Molnupiravir, dont le prix a été largement surévalué.
Le représentant du gouvernement a réaffirmé : "Si l’ICAC bizin mwa, mo pou ale", avant de conclure, "à aucun moment le ministre ne signe de contrat. Jamais un ministre ne donne d’Approval ni signe d’Award", écrit Le Mauricien.