Maurice : onze pays de la COI ont participé à l’exercice en mer de lutte contre la pollution

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La semaine dernière, pendant quatre jours, onze pays ont participé à l’exercice MASEPOLREX23. Ce programme, financé par l'Union européenne, permet de coordonner les moyens maritimes mis en commun des pays de la zone afin de mieux lutter contre une éventuelle pollution.

400 agents, de 11 pays, étaient mobilisés pendant quatre jours la semaine dernière, dans le cadre de l’exercice de lutte contre la pollution marine, MASEPOLREX23 qui avait lieu à l’île Maurice. Les programmes MASE, financés par l’Union européenne, permettent de tester les plans nationaux de lutte contre la pollution marine.

Les scénarios contribuent à tester la réactivité, mais aussi la coordination, entre les différents pays. Les Centres régionaux de coordination opérationnelle (NDLR : le CRCO basé aux Seychelles) et de fusion de l’information maritime (NDLR : CRFIM installé à Madagascar) sont en charge de la répartition des moyens. Onze pays ont participé à l'exercice de 2023 : l’Afrique du Sud, les Comores, Djibouti, la France, le Kenya, Madagascar, le Mozambique, les Seychelles, la Somalie, la Tanzanie et le Yémen.

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Une activité inhabituelle au large de Rivière-Noire


Deux jours étaient consacrés au déploiement des matériels de lutte contre la pollution, aux observations aériennes et aux ajustements effectués grâce aux centres de contrôles. Parallèlement, les pays signataires de la convention de Nairobi ont déployés les matériels qui pourraient être utiles à l'île Maurice "victime" de cette pollution marine.

En mer, les garde-côtes ont balisé la zone "polluée" et ont déployé des barrages flottants afin de limiter l’extension de la nappe d’hydrocarbure. Cette première phase effectuée, les moyens aériens ont survolé le périmètre pour ajuster le dispositif.

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Le Kenya candidat pour MASEPOLREX24


Ces exercices ont permis d'évaluer les points forts et les points faibles, mais aussi pour les intervenants d'effectuer les gestes en urgence. Sept points ont été étudiés par les observateurs :

  • Les temps de réaction, de mobilisation et d’exécution
  • L’effective coordination des actions
  • La disponibilité
  • La circulation et l’analyse de l’information
  • La clarté des responsabilités et rôles de chaque acteur
  • La qualité et l’adéquation des matériels, formations et technologies.

Un débriefing complet de cette opération a été effectué, les deux jours suivants. Il a permis de mettre en évidence les points positifs et les gains de temps possibles.
En fin de semaine, les représentants du Kenya ont fait acte de candidature pour accueillir le MASEPOLREX24.