C’est un problème environnemental qui est devenu récurrent. Depuis le début de l’année, les riverains du ruisseau (ou rivière) Terre-Rouge vivent au milieu des odeurs de fioul. Ce quartier de Port-Louis, situé à proximité de l’enceinte portuaire, vit dans les effluves des bateaux depuis des dizaines d’années.
Le gros problème a débuté, le 21 janvier 2024, quand l’eau de l’estuaire s’est soudainement irisée. La pellicule grasse et l’odeur caractéristique ont eu raison des derniers doutes.
Alertés, les techniciens de la chaudière de Marine Biotechnology Products Ltd (MBP Ltd) ont reconnu l’origine de l’incident. Une fuite (1 500 litres de fuel), sur l’un des tuyaux qui alimentent les chaudières, écrit L’Express de Maurice.
C’est un problème très semblable qui s’est produit, lundi. Cette fois, il est question d’une fuite de 1 000 litres de fuel. La faute, à nouveau, à un tuyau défectueux.
Une fuite permanente ?
Le 21 janvier 2024, des techniciens de Marine Biotechnology Products, Total, Polygreen, Virgin Oil et Petro sont intervenus pour installer des barrages flottants, écrit Défimédia.
Les analyses de l’eau effectuées, les jours suivants, par le ministère de l’environnement les 22, 26, 27 et 28 janvier 2024 n’ont pas permis de détecter la présence d’huile lourde.
D’autre part, les contrôles de l’air ambiant, les 26 et 29 janvier 2024, n’ont révélé aucune odeur.
Ce rapport rassurant est mis à mal par le nouvel incident qui s’est produit, lundi. Les autorités ont installé en urgence des bouées absorbantes. Deux entreprises ont été chargées de pomper le fuel. Elles ont commencé les travaux, ce 11 mars à 15h, nous apprend Le Mauricien.
L’entreprise Washright Services Ltd, incriminée dans ce nouvel incident, a dû s’acquitter d’une "fixed penalty" de Rs 25 000.