La date de la livraison officielle du viaduc de la NRL est désormais connue, il s’agit du mardi 30 mars. Une annonce qui n’a pas manqué de faire réagir les opposants au projet, parmi lesquels le secrétaire régional d’EELV, Jean-Pierre Marchau.
La livraison officielle du tronçon de la NRL, baptisé "viaduc 5 400", aura lieu le mardi 30 mars, a annoncé la Région Réunion. La presse est d’ailleurs conviée pour l’occasion. Une annonce qui n’a pas manqué de faire réagir, à l’image de Jean-Pierre Marchau, secrétaire régional d’EELV et désormais tête de liste du parti aux prochaines élections régionales.
" Un cuisant échec " selon Jean-Pierre Marchau
Pour le farouche opposant à la Nouvelle Route du Littoral, qu’il qualifie de « route la plus chère du monde », il s’agit avant tout d’un " cuisant échec " résultant de la " précipitation avec laquelle le Président de Région a voulu lancer ce chantier ".
Jean-Pierre Marchau souligne que " La Réunion s’est dotée d’un superbe viaduc tout neuf sur lequel personne ne peut rouler ", pire qui ne mène " nulle part " selon lui.
" Le groupement Bouygues-Vinci ne précise pas que ce viaduc qui part de Saint-Denis, n’aboutit nulle part, les automobilistes ne pourront donc que le contempler de loin pendant de nombreuses années. "
Après le viaduc, la digue ?
Pour la Région, les automobilistes réunionnais devraient pouvoir rouler sur le viaduc d’ici la fin de l’année, des étapes restant encore à passer avant que cela soit réalisable. A l’occasion de la livraison officielle du viaduc, mardi prochain, le président de la Région Réunion fera un point sur les avancées du chantier de la Nouvelle Route du Littoral.
Il sera alors question du raccordement provisoire du viaduc, mais aussi de la très attendue digue, portion devant relier La Grande-Chaloupe et La Possession. Digue qui reste au centre de toutes les attentions.
Jean-Pierre Marchau s’interroge d’ailleurs sur le fait que plus de 2 milliards d’euros aient été engagés sur un projet de route, alors même que le ministère de l’Ecologie prévenait la Région, dès le mois d’octobre 2011, que la question de la ressource en roches massives allait poser des problèmes insurmontables.