Une manifestation de proches du maire de La Plaine-des-Palmistes a dégénéré, ce mardi. Les employés communaux demandent le renvoi d’une accompagnante d’élèves pour ses opinions politiques. Un journaliste a été pris a parti lors des incidents.
Le perron de l’école primaire Claire-Hénou à La Plaine-des-Palmistes a été le théâtre d’une manifestation des partisans de Marco Boyer, maire de cette petite commune des hauts de l’Est, ce mardi 27 Octobre 2015.
Il est 6h30, le directeur de l’établissement vient pour ouvrir les cadenas et enlever les chaînes qui condamnent la porte d’entrée. Là, 5 gros bras, employés communaux, lui signifient en langage fleuri qu’ils vont lui casser la figure.
Inquiet, l’homme prévient les gendarmes.
Une manifestation téléguidée
La présence des forces de l’ordre ne va pas dissuader, le maire, ses adjoints, et des manifestants motivés de venir protester contre l’emploi d’une accompagnatrice d’élèves handicapés. Les arguments ne manquent pas. Selon eux, cette proche de l’ancienne majorité, fume du « zamal » dans l’école et ne fait pas son travail sérieusement. Les enfants sont en danger…
L’inspecteur d’académie, présent pour calmer les esprits, a rappelé qu’aucune preuve ne venait étayer ces allégations et qu’il ne pouvait mettre fin au contrat de la mise en cause pour des questions politiciennes.
Un journaliste agressé
Ce discours de bon sens n’étant pas audible par les partisans de Marco Boyer, les esprits se sont échauffés. Après un « ralé-poussé » entre deux mères de famille, des « nervis » ont pris à parti un journaliste du Journal de l'île au prétexte que son article et ses photos n’étaient pas fidèles à leur version des faits.
Notre confrère a été bousculé, menacé avant que l’un des agresseurs ne saisisse son portable pour le jeter violemment sur le sol.
Une agression gratuite, lâche, condamnée par tous les médias…
Cet incident, comme la manifestation devant l’école, n’a rien résolu. Le directeur a signalé qu’il accueillerait ses 585 élèves normalement dès ce mercredi matin…
Il est 6h30, le directeur de l’établissement vient pour ouvrir les cadenas et enlever les chaînes qui condamnent la porte d’entrée. Là, 5 gros bras, employés communaux, lui signifient en langage fleuri qu’ils vont lui casser la figure.
Inquiet, l’homme prévient les gendarmes.
Une manifestation téléguidée
La présence des forces de l’ordre ne va pas dissuader, le maire, ses adjoints, et des manifestants motivés de venir protester contre l’emploi d’une accompagnatrice d’élèves handicapés. Les arguments ne manquent pas. Selon eux, cette proche de l’ancienne majorité, fume du « zamal » dans l’école et ne fait pas son travail sérieusement. Les enfants sont en danger…
L’inspecteur d’académie, présent pour calmer les esprits, a rappelé qu’aucune preuve ne venait étayer ces allégations et qu’il ne pouvait mettre fin au contrat de la mise en cause pour des questions politiciennes.
Un journaliste agressé
Ce discours de bon sens n’étant pas audible par les partisans de Marco Boyer, les esprits se sont échauffés. Après un « ralé-poussé » entre deux mères de famille, des « nervis » ont pris à parti un journaliste du Journal de l'île au prétexte que son article et ses photos n’étaient pas fidèles à leur version des faits.
Notre confrère a été bousculé, menacé avant que l’un des agresseurs ne saisisse son portable pour le jeter violemment sur le sol.
Une agression gratuite, lâche, condamnée par tous les médias…
Cet incident, comme la manifestation devant l’école, n’a rien résolu. Le directeur a signalé qu’il accueillerait ses 585 élèves normalement dès ce mercredi matin…