La scène est impressionnante : sur presque toute une voie de circulation de la route départementale, un amas de terre, de gravats... et de restes de piscine. Autant d'éléments tombés en contrebas d'une villa de La Possession, pendant le passage du cyclone Belal, suite à l'effondrement du mur de soutènement du lotissement privé Paul et Virginie à la Ravine à Malheur.
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D'en dessous, il est possible d'apercevoir la dalle de béton sur laquelle repose le reste de l'habitation, qui pour l'instant tient bon. Tout un morceau du jardin, un cocotier, et même la piscine, ont été engloutis lors de l'effondrement du mur.
Des travaux de déblaiement de la route
Dans le quartier de la Ravine à Malheur, les automobilistes qui passent ce mardi matin doivent se faufiler entre le tas de terre et de béton, et la pelleteuse qui tente de dégager la route.
"Mi espère pas que le case i sa descenn, parce que lé à deux doigts quand même. La na soleil et la terre i graine derrière, lé pas évident. Lé malheureux pou zot mais c'est la force de la nature et personne i peu rien pou ça", commente Eric, un des ouvriers présents sur le chantier, qui mobilise agents du Département et de la mairie de La Possession. Les opérations de déblaiement et de consolidation des talus ont ici pour objectif d'éviter tout nouvel effondrement.
"Ça ne donne pas confiance"
Heureusement, la maison était inhabitée au moment de l'impressionnant glissement de terrain, qui n'a fait aucun blessé. Un voisin, habitant du lotissement lui aussi, s'inquiète des risques que peuvent présenter les murs moellons après de fortes pluies. Alors même que ce mur avait été construit là pour empêcher des glissements de terrain.
"Ça ne donne pas confiance : moi aussi j'ai un mur moellons, et je me dis toujours qu'il y a un risque qu'il s'effondre", dit-il en regardant les restes du jardin de son voisin qui ont fini sur la route départementale.
Reste à déterminer les responsabilités de chacun pour la prise en charge éventuelle des dégâts par les assurances.