Sou le piédbwa

Vous le voyez tous les jours dans Saint-Denis, et peut-être que vous ne le connaissez pas ! Eko est un des street-artiste réunionnais les plus en vue. Son terrain de jeu ? La ville de Saint-Denis ! Depuis des décennies. Eko vous raconte les débuts du graff La Réunion, et l arrivée du hip hop, les premiers crew, la musique, la danse. Eko est aussi l organisateur du festival Réunion graffiti, porté par le mécène Jean-Raoul Ismaël. Mais Eko est également un artiste en son atelier entouré de ses dalons historiques, dont le non moins talentueux Konix. Retour sur une carrière artistique, et l impact que la vie insulaire peut avoir sur cet art urbain. Intervenants : Eko, street-artiste, Konix, street-artiste, Jean-Raoul Ismaël, collectionneur d art et mécène Technicien : François Mazzoni Réalisation : Anne Bonneau Extrait musicaux : « Bulelwa» de Jozefinn, « Caroline », « bouge de l », « nouveau western », « obsolète » et « Solaar pleure » de MC Solaar, « le feu » et « Où sont les roses » de IAM, « express yourself » de NWA, « 6 in the morning » de Ice T, « Paris sous les bombes » de NTM, « Les bourgeois » par Bredelers, « Criminal minded » de Boogie Down Productions, « Symphonie n°7 » de Beethoven, « New York New Yoek » de Liza Minelli, « symphonie du nouveau monde » de Dvorak, "in da club" 50 Cent, Hip Hop Symphonique.

Sous le piédbwa, Hell Bourg François Ménard est fou de musiques. Ziia aussi. De toutes les « musiques du monde ». Ziia, femme-orchestre, joue aussi bien de la « guitare la mok » que de l arc musical. François a aussi la collectionnite aigüe, celle des instruments de musique. Ces passionnés vous dévoilent leurs parcours étonnants et vous découvrez, en plein cœur du cirque de Salazie, le musée des instruments et des musiques de l Océan Indien. Regroupant dans une case créole une collection impressionnante des instruments issus des différentes composantes culturelles peuplant la Réunion. Une autre façon d écrire l histoire de l île. Un musée vivant, vibrant ce jour au rythme des créations de Ziia, racontant les voyages et la richesse des rencontres. Rendant hommage la propension géniale de l Homme savoir créer des sons pour en faire des œuvres d arts. Intervenants : François Ménard, co-directeur du Musée des musiques et des instruments de l Océan Indien, Annick et Lindsay, employées du musée, Ziia, musicienne Technicien : Vincent Thiaw-woaye Réalisation : Anne Bonneau Extrait musicaux : « Bulelwa» de Jozefinn, « Valse » de Rémi Farla, « Ti galet », « J ai rencontré un arbre », « Au bout l -bas » de Ziia, « Après la pluie » de Daniel Mille, « Gymnopédie No. 13 » de Sarband, « Kotis » d Herman « Bom » Legentil, « Shri Shankar Stuti » d Ashit Desai, « Asalato solo » de Moksalato, « Banm kalou banm » de Danyel Waro

Entre les murs du domaine de Bel-Air se cachent les vestiges d une chapelle néogothique. Construite par Madame Jurien au milieu du XIXe siècle, elle résonnait alors des messes hebdomadaires et des baptêmes des travailleurs engagés. Mais qui était cette Camille Jurien ? Qui étaient ces hommes et femmes venus travailler sur cette plantation sucrière ? Pourquoi cette propriétaire passait plus de temps avec ses Engagés qu avec ses pairs ? Autant de mystères que tentent de percer les membres de l association Mémorial Camille Jurien. Tandis que d autres ont décidé de continuer écrire l histoire de Bel Air, propriété sucrière. Intervenants : Florence Rivière, Christian Fontaine et les membres de l association « Mémorial Camille Jurien » ; Valérie Kuyten, professeur au lycée de Bel Air et ses élèves de la spécialisation Histoire ; Alexis Rivière, de la Maison « Payet & Rivière » Avec les voix de Tatiana Erlich et Brigitte Dépèche Technicien : Bruno Lorion Réalisation : Anne Bonneau Extrait musicaux : « Bulelwa» et "Kaz Moulalé" de Jozefinn, « Herr . Unser Herrscher », « Mabo Maboe », « Inongo », « Bombé » par Hugues de Courson, « Messe- Offertoire diffusa est » et « Vêpres- Hymne- Ut quaeant laxis » par le Maitrise de la cathédrale de Dijon, « Naan Oru Vilayattu Navarasa Kanada-Ardi », « Akam-Ragamalika » et« Kongu Thaer Vazhkai-Kalyani » d Anil Srinivasan et Sikkil Gurucharan , « Afkari [Thoughts) » de Bashraf, Ikhwani Safaa music club, « Me Maoya » et « Chant de la flûte » du Théâtre Talipot, « Venite Populi » par Marie-Claire Billecocq

A l'origine, il y avait les tambours Malbars, joués dans les propriétés, les temples et les chapelles de la Réunion. Des instruments sacrés. Aujourd hui, les « Tambours sacrés de la Réunion » est un groupe qui s'est affranchi de cette image du tambour cultuel, mais qui en a gardé le nom ! Rencontre avec ces nouveaux tanbourié, entre scènes et chapelle.
Intervenants : Philippe M Roimana, responsable du groupe, Gaëtan, chef tambourier, Laurine, Jocelyne, Anne-Joa, Dylan, Willy, Yannick et Jonathan, musiciens. Gilbert Filma, président de la chapelle Pandialé de la Ravine Trou de chat, Teddy, poussari, Kezy, tambourier.
Technicien : Boris Jourdain
Réalisation : Anne Bonneau

Dix-sept ans que Fabrice Hoarau est revenu au pays. Dix-sept ans qu'il cherche, qu'il expérimente, sur les coteaux de Bras Sec ou de Palmiste rouge, les cépages parfaits, pour vivre ici dignement. Pas de ces vignes qui vous laissent en plan après deux averses ou trois coups de vents. Non, des « pieds de raisins » qui tiennent et avec lesquels il veut créer des vins de table de qualité. Pour les générations venir. On le suit, un jour de vendanges, et l'on découvre ce que ce terroir a d'exceptionnel, là -haut
Intervenants : Fabrice Hoarau, Edwige son épouse, Rachel Payet, vendangeuse
Technicien : Vincent Thiaw-Woaye
Réalisation : Anne Bonneau
 

Il se dit art-griculteur. Kako est-il né sous un piédbwa ? En tout cas, pas loin ! Dans les hauts du sud de la Réunion, juste sous le Piton Montvert. Les arbres marquent profondément son œuvre picturale. Kako les décline dans toutes ses créations : sur ses toiles, dans ses installations. Il vous reçoit sur son terrain, une sorte de « clairière » au cœur de la monoculture de la canne. Un espace qu’il cultive et partage avec ses dalons, artistes plasticiens comme lui... ou pas. 

Arrêt sous un piedbwa d’exception, pour le premier numéro de cette série ! Piedbwa au pluriel, devrait-on dire, car nous allons à la rencontre de Benoit Morel, planteur de fruits étranges et merveilleux, sur la commune de Saint Philippe.
Curieux par nature, Benoit Morel a décidé depuis quelques décennies de renouer avec la terre de ses aïeux, et d’en prendre soin.