Emmanuel Macron a signé vendredi soir la loi « de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023 », après la validation de l’essentiel de la réforme par le Conseil constitutionnel. Il s’exprimera publiquement ce lundi soir. Est-ce possible de clore le chapitre de la réforme des retraites ?
"Non", pour Nathalie Bassire, "on ne peut pas refermer un chapitre comme ça … si ça avait été un cheminement démocratique cette grande réforme aurait été détachée du projet de loi de finances rectificative de la sécurité sociale et n’aurait pas subi ce 49.3. On aurait vraiment travaillé ensemble avec les organisations syndicales, avec les organisations patronales avec les acteurs professionnels, le gouvernement bien sûr mais tous les députés également. [La loi] a été validée constitutionnellement ça ne veut nullement dire que c'est une mesure qui est juste … et qui est démocratique".
Constitutionnelle mais pas démocratique
Peut-être le 1er mai dans la rue
Parmi les sujets sur lesquels les élus et le gouvernement sont attendu, il y a le sujet de la vie chère et de l’inflation. "J’avais demandé l’élargissement du bouclier qualité-prix à d’autres services tels que la télécommunication, l’énergie les transports. Ça a été retenu mais pour un autre territoire ultramarin ; je le regrette on va continuer à se battre pour que ça soit également quelque chose qui puisse être possible à la Réunion. J'ai demandé également la TVA à 0% au moins à titre expérimental sur les produits premières nécessité. Nous avons pu faire bouger les choses par exemple pour le loyer lors du budget outre-mer pour que les révisions de loyer soient plafonnées à 2,5 % pour les outre-mers contre 3,5% en France hexagonale".
Des LIOT utiles
Des élus du groupe LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires), dont fait partie Nathalie Bassire, ont décidé de créer un mouvement nommé "UTILES" pour faire remonter du terrain les idées et susciter le débat, y compris à la Réunion. "Le groupe LIOT est composé de différents députés de différentes sensibilités et de différents territoires : des ultramarins, des corses et puis j’ai presque envie de dire que la Bretagne se considère presque comme un territoire ultramarin à part entière ; de centre droit et des socialistes qui qui ne voulaient pas forcément intégrer la NUPES. Donc fort de toutes ces énergies, de tous ces de territoires, le président Bertrand Pancher a voulu créer un mouvement".
Contre le droit à mourir