Une nuit de violences urbaines à Saint-Benoît. Ce samedi 23 décembre, le maire de la commune, Patrice Selly, condamne "avec la plus grande sévérité ces agissements ignobles et irresponsables".
Des heurts
La nuit dernière, des heurts ont éclaté entre une quarantaine de jeunes et des gendarmes, dans le quartier de Bras-Fusil. "Nos symboles républicains ont sciemment été attaqués", assure Patrice Selly. Face à des tirs de mortiers, les forces de l’ordre ont répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes et de LBD.
Des jeunes de 7 à 14 ans
"D’après les premiers éléments, deux bandes rivales se sont affrontées, les gendarmes sont intervenus et se sont faits caillassés par une quarainte de jeunes", explique Augustin Cazal, troisième adjoint à la mairie de Saint-Benoît, sur Réunion La 1ère. Il s’agit de jeunes "agés de 7 à 14 ans", assure-t-il. "Gardez vos enfants chez vous", lance-t-il ce soir sur Réunion La 1ère.
Regardez son interview sur Réunion La 1ère :
Un appel au calme
Un peu plus tôt déjà, dans un communiqué, le maire de Saint-Benoît, Patrice Selly, a lancé "un appel au calme en cette période" et "invite les parents de ses jeunes à agir en responsabilité" pour que le quartier "retrouve sa sérénité".
Une future brigade
Patrice Selly dit attendre avec impatience "la mise en place de la future brigade de gendarmerie mobile" sur le territoire bénédictin, début de l’année 2024.
Sanctionner les parents
Par ailleurs, Patrice Selly en appelle une nouvelle fois à la "création d’une instance regroupant l’Etat, les bailleurs sociaux, la Caisse d’allocations familiales et la Ville de Saint-Benoît pour sanctionner les éventuels abus et fraudes aux aides sociales et le non-respect des devoirs parentaux".