Petit Saint-Pierre : le propriétaire de la "boutique Guy" violemment agressé à coups de marteau par des cambrioleurs

Les portes de la célèbre épicerie Kwam-Lam, à Petit Saint-Pierre, sont restées fermées ce jeudi 13 juillet au lever du jour. Et pour cause, le commerce qu'on appelle aussi la "boutique Guy", du nom de son propriétaire, a été la cible d'un violent cambriolage la nuit dernière.

Aux alentours de 3h du matin, trois individus encagoulés sont entrés par effraction dans la petite boutique connue pour être l'une des adresses incontournables du quartier de Sainte-Anne, à Saint-Benoit. Guy Kwam-Lam s'est confié à Réunion La 1ère sur la violente agression dont il a été victime.

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Frappé à coups de marteau et de barre à mine

Réveillé par le bruit, le propriétaire des lieux est tombé sur les cambrioleurs qui s'en sont violemment pris à lui. Ces derniers l'ont frappé d'un coup de marteau à la tête et d'un coup de barre à mine à l'épaule avant de lui demander où il cachait son argent.

Bien que Guy Kwam-Lam leur ait répondu qu'il n'avait pas d'argent liquide dans son commerce, ses agresseurs l'ont forcé à se mettre à genou avant de le frapper à nouveau à coups de marteau, alors qu'il perdait déjà beaucoup de sang.

Les voleurs repartent avec des sabres à canne et de l'alcool

Face à leur sauvagerie, Guy Kwam-Lam a fait mine de perdre connaissance. Les cambrioleurs ont alors pris la fuite avec un butin composé notamment de sabres à canne, de bouteilles rhum et de whisky, mais aussi de cigarettes et d'autres objets de valeurs, en plus de la petite monnaie posée sur le bar de l'épicerie.

Le propriétaire s'est ensuite déplacé par ses propres moyens pour aller chercher secours chez sa fille, malgré ses blessures. Soigné aux urgences du GHER, il s'est rendu ce jeudi matin à la gendarmerie afin de déposer plainte.

Déjà cambriolé à trois reprises

Les enquêteurs de la compagnie de gendarmerie de Saint-Benoit ont été dépêchés sur les lieux de l'agression afin de procéder aux constatations d'usage. Pour Guy Kwam-Lam et ses proches, c'est l'agression de trop. C'est la troisième fois que son comemrce est la cible de cambioleurs.

"Pourquoi toujours notre papa ? En plus, c'est une boutique qui ne fait pas beaucoup de chiffres d'affaires", réagit son fils Jérôme qui s'apprête à reprendre le magasin. D'autres cambriolages auraient eu lieu dans le secteur la nuit dernière, assurent des riverains.