L’INSEE vient de publier une nouvelle étude sur la population et l’habitat dans les différents secteurs de Saint-Denis. Des secteurs qui affichent parfois de grandes disparités.
Il aura fallu près d’une année pour analyser de nombreuses données statistiques et dresser un portrait des 18 quartiers du chef-lieu.
Avec pas moins de 145 000 habitants recensés en 2014, soit 1 Réunionnais sur 6, Saint-Denis est une commune aux multiples facettes. L’étude nous apprend ainsi que l’habitat y est avant tout collectif, 6 ménages sur 10 vivent ainsi en appartement et un tiers dans des logements sociaux.
L’accès à l’emploi des dionysiens est meilleur que dans le reste de l’île, 49% des personnes en âge de travailler ont en effet un emploi. Les revenus y sont ainsi plus élevés.
Mais voilà, les disparités y sont aussi plus fortes. En matière d’habitat, on constate ainsi que le logement social est prépondérant dans des quartiers comme celui du Chaudron, près de 86%, quand il ne représente que 7% en centre-ville. Les revenus déclarés sont en moyenne plus faibles au Chaudron ou à Prima qu’à la Montagne ou au centre-ville.
Ainsi, Le Chaudron et Prima figurent parmi les 8 quartiers des « Bas » cumulant des fragilités économiques et sociales, avec Le Butor, Sainte-Clotilde, Domenjod, Marcadet, Le Moufia, Petite-Île, le Bas de la Rivière et Vauban-Camélias-Providence. L’insertion professionnelle y est moins forte, les revenus plus faibles et davantage de ménages vivent dans le parc social.
Le centre-ville, La Source, Bellepierre et Montgaillard-Colline sont considérés comme des quartiers plus aisés. Enfin, les secteurs des « Hauts » sont ceux qui accueillent davantage de couples avec enfants. Les habitants sont mieux insérés sur le marché du travail et on y compte plus de ménages propriétaires que dans le reste de la commune.
Cette étude, véritable analyse de la commune de Saint-Denis, doit servir de base pour définir les principales actions à mener en matière de politique du logement.
Avec pas moins de 145 000 habitants recensés en 2014, soit 1 Réunionnais sur 6, Saint-Denis est une commune aux multiples facettes. L’étude nous apprend ainsi que l’habitat y est avant tout collectif, 6 ménages sur 10 vivent ainsi en appartement et un tiers dans des logements sociaux.
L’accès à l’emploi des dionysiens est meilleur que dans le reste de l’île, 49% des personnes en âge de travailler ont en effet un emploi. Les revenus y sont ainsi plus élevés.
Mais voilà, les disparités y sont aussi plus fortes. En matière d’habitat, on constate ainsi que le logement social est prépondérant dans des quartiers comme celui du Chaudron, près de 86%, quand il ne représente que 7% en centre-ville. Les revenus déclarés sont en moyenne plus faibles au Chaudron ou à Prima qu’à la Montagne ou au centre-ville.
Ainsi, Le Chaudron et Prima figurent parmi les 8 quartiers des « Bas » cumulant des fragilités économiques et sociales, avec Le Butor, Sainte-Clotilde, Domenjod, Marcadet, Le Moufia, Petite-Île, le Bas de la Rivière et Vauban-Camélias-Providence. L’insertion professionnelle y est moins forte, les revenus plus faibles et davantage de ménages vivent dans le parc social.
Le centre-ville, La Source, Bellepierre et Montgaillard-Colline sont considérés comme des quartiers plus aisés. Enfin, les secteurs des « Hauts » sont ceux qui accueillent davantage de couples avec enfants. Les habitants sont mieux insérés sur le marché du travail et on y compte plus de ménages propriétaires que dans le reste de la commune.
Cette étude, véritable analyse de la commune de Saint-Denis, doit servir de base pour définir les principales actions à mener en matière de politique du logement.