Attirés par l’odeur de poisson, les chats tournent autour de la cage. Quelques minutes plus tard, ils s’y engouffrent. Mission accomplie sur le campus du Moufia, à l’Université de La Réunion.
L'Association pour l'Education à la Bienveillance Animale (APEBA) a organisé une vaste opération de stérilisation, intitulée "Chat Libre", ce mardi 2 mai.
Des cages trappes et du jus de poisson
"Ce matin on a posé des cages trappes pour capturer un maximum de chats de cette colonie de l’Univeristé, explique Coline, chef de projet à Saint-Denis pour l’APEBA. Une fois capturé, les chats sont identifiés et les stérilisés. Les chats les plus sociables seront proposés à l’adoption et les autres seront remis sur le site de l’Université". Les femelles seront stérilisées et les mâles seront castrés dans la journée.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Pour attraper les chats, il faut les appâter. "On verse un jus de poisson autour de la cage pour qu’ils viennent plus facilement, explique Héloïse, étudiante en sciences de la Vie qui participe à l’opération. Au fond de la boîte, on a mis du thon et des sardines".
Contrôler les reproductions
Depuis ce matin, les captures se multiplient "en douceur". "Une fois attrapé, on les met dans les caisses et on les amène chez le vétérinaire. Ils sont habitués à la présence de l’homme, ils ne sont pas très sauvages", remarque Héloïse. Une trentaine de chats vivent sur le campus et se regroupent souvent près de la cafeteria ou du restaurant universitaire. L'APEBA espère tous les stériliser.
Le but est de contrôler les reproductions et stabiliser les colonies de chats errants pour lutter contre l’errance animale, éviter les souffrances et les nuisances dans les quartiers où les colonies sont incontrôlables.
Coline, chef de projet à Saint-Denis pour l’APEBA
Les femelles chats peuvent faire entre trois et quatre portées par an d’où l’importance de la stérilisation.
Pour Cécile Squarzoni, présidente de APEBA, "pour éviter la surpopulation et les solutions radicales de capture et d’euthanasie, il n'y a que la stérilisation ou l’adoption".
Regardez son interview sur Réunion La 1ère :