Ecole du bonheur : la ville de Saint-Denis investit pour l’épanouissement des enfants à l’école

L'Ecole du Bonheur est un dispositif déployé dans le 75 écoles élémentaires de la ville de Saint-Denis.
Des activités gratuites pendant la pause méridienne, c’est un des aspects de la politique éducative globale menée par la mairie de Saint-Denis. Avec le soutien du rectorat, la commune déploie son concept d’Ecole du Bonheur pour favoriser la réussite de 17 000 petits dionysiens.

Ce mercredi 11 septembre, les 75 directeurs des écoles élémentaires dionysiennes étaient conviés par la mairie de Saint-Denis pour faire un point sur les dispositifs mis en place par la ville, et notamment celui de l’Ecole du Bonheur.

L’Ecole du Bonheur est un concept éducatif qui vise à favoriser l’épanouissement global de l’élève dans son cadre scolaire. Il a été généralisé à l’ensemble des écoles de la commune par une convention signée avec l’académie de La Réunion en avril 2023.

  

Offrir un cadre sécurisant

L’objectif est que l’enfant puisse s’épanouir dans le cadre scolaire et développer la confiance en soi, pour que l’école ne soit pas perçue comme une contrainte, mais bien comme un plaisir. Dans le souci d’offrir la même égalité des chances aux enfants, des activités leurs sont proposées pour leur permettre d’explorer leurs qualités et compétences propres.

  

41 activités gratuites à la pause méridienne

A travers l’Ecole du Bonheur, la commune s’est fixé 6 objectifs : santé, participation citoyenne, sécurité, vivre ensemble, confort et estime de soi. 

Sport, culture, cuisine, sécurité ou encore communication, 41 activités gratuites sont proposées lors de la pause méridienne aux 17 000 petits dionysiens, des 800 classes des 75 écoles élémentaires de la commune.

 

Un projet éducatif global

La cantine scolaire est un élément important du bien-être de l’enfant, rappelle la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts. 80% des familles dionysiennes bénéficient de la cantine gratuite.

A noter, la municipalité consacre également un million d’euros au verdissement des écoles, pour notamment planter des arbres afin de s’adapter au changement climatique et réduire l’usage des climatisations.

 

Un partenariat commune-rectorat

Pour le recteur de l’académie de La Réunion, l’Ecole du Bonheur est une démarche très efficace. Les écoles du primaire sont une priorité pour l’académie qui y consacre 900 millions d’euros de son budget global annuel de deux milliards d’euros.

Ericka Bareigts prône " l’alliance éducative " entre le rectorat et la ville, pour additionner les moyens humains et matériels pour atteindre des objectifs communs, à savoir faire plus pour les enfants et en faire des citoyens de demain. La mairie de Saint-Denis investit, elle, 17 millions d’euros chaque année dans l’éducation des enfants, et notamment dans l’Ecole du Bonheur.

 

Une démarche qui semble porter ses fruits

Joselito K’Bidy est le directeur de l’école élémentaire Bouvet à Vauban. Lui mesure déjà les conséquences de l’Ecole du Bonheur. Il note en effet une baisse de l’absentéisme des élèves, qu’il juge plus réceptifs à l’apprentissage et plus participatifs. Il note aussi une baisse de l’agressivité dans les rapports entre les élèves.

La pause méridienne, c’est un moment assez particulier chez nous. Et on se rend compte, malgré les difficultés qu’on rencontre, qu’on a de moins en moins d’accidents, de bagarres, de conflits entre élèves. Et ça on arrive de plus en plus à mieux le gérer.

Joselito K’Bidy, directeur de l’école élémentaire Bouvet à Vauban