Le GIPN Réunion intègre le RAID

Photo du GIPN
Petite révolution au GIPN 974. Le groupe d'intervention de la police nationale de La Réunion intègre le RAID et devient officiellement l'antenne locale de l'unité d'élite de la Police nationale française.
C'était écrit : à compter de ce vendredi 1er mars, le GIPN de La Réunion intègre le RAID, dans le cadre de l'évolution du Schéma National d’Intervention pour lutter contre le terrorisme. A l'instar des autres GIPN métropolitains et ultramarins, le GIPN devient ainsi à son tour une antenne du RAID, permettant à toutes les unités de niveau 3 de la Police Nationale (unités d’intervention spécialisées) d'être désormais placées sous un commandement unique.

Si le recrutement, les tests de sélection et la formation initiale restent inchangés, cette évolution permettra de développer les transferts de compétences, d'expérience et de moyens et de faciliter la coordination des formations continues.


Le GIPN toujours présent dans les interventions les plus délicates 


Les missions principales restent inchangées : gestion de crise de haute intensité (forcené, prise d’otage), assistance aux services enquêteurs pour l'interpellation d’individus dangereux, escortes sensibles, protection de personnalités, sécurisation d’évènements, ainsi que les missions spécifiques outre-mer (appui aux services de secours et mise en œuvre de techniques de cordes en cas de catastrophe naturelle (plan ORSEC*).

Régulièrement, les équipes du GIPN s'entraînent avec leurs homologues de la gendarmerie. 
 Il y a 2 ans, les hommes du GIPN 974 s'étaient malgré eux retrouvés sous les feux des projecteurs après l'interpellation mouvementée de Jérôme Lebeau soupçonnés de radicalisation. C'était le 27 avril 2017. Deux policiers du Groupement d'intervention de la police nationale (GIPN) avaient été blessés dans un appartement de la cité Fragrance, située dans un quartier habituellement calme de Saint-Benoît. La reconstitution des faits et de la fusillade a eu lieu le 6 février dernier au petit matin. 
 
En juillet dernier, les hommes du GIPN étaient intervenus à Saint-André pour maîtriser un forcené qui avait menacé de s'en prendre à sa mère. 
Enfin le 21 novembre dernier, lors du mouvement des Gilets Jaunes et en pleines violences urbaines, le capitaine Gérald Sein, un commandant du GIPN a eu la main droite arrachée après l'explosion accidentelle d'une grenade dans son véhicule caillassé par de jeunes manifestants. L'officier se trouvait avec trois de ses hommes dans un 4x4 lorsque l'explosion s'est produite. Cette agression avait provoqué une vive émotion dans les rangs des forces de l'ordre.