Insécurité : les commerçants de Saint-Denis veulent mettre en place une cellule de sécurité

La centre-ville de Saint-Denis (photo d'illustration).

Plus de sécurité, plus de moyens c'est ce que réclament les commerçants de Saint-Denis, après l'agression de deux commerçants jeudi dernier. Les chefs d'entreprise se sont réunis ce lundi matin, et envisagent la mise en place d'une cellule de sécurité pour tous les commerçants de l'île. 

Ce lundi matin, les syndicats et les commerçants de Saint-Denis se sont réunis à la Chambre des Commerces et d'Industrie. Ils dénoncent la déliquance qu'ils subissent au quotidien. Un sentiment d'insécurité qui n'est pas nouveau chez les commerçants du chef-lieu, mais qui s'est renforcé jeudi dernier, suite à l'agression de deux des leurs, après un vol à l'étalage. Résultat, le commerçant et son fils ont écopés de six jours d'ITT, Incapacité Temporaire de Travail. Les victimes de l'agression ont portés plainte, mais craignent pour la suite. D'autres commerçants partagent cette même crainte. 

(Re)voir le reportage de Réunion La 1ère : 

Agression d’un commerçant à Saint-Denis : rencontre avec la CCIR

La mise en place d'une cellule de crise

L'ensemble des commerçants de Saint-Denis sont toujours sous le choc de l'agression d'une extrême violence qui s'est produite jeudi dernier. "Un commerçant qui tente de stopper ces vols, ça dégénère en bagarre de rue. Il a fallu que la sécurité privée d'un commerçant voisin intervient pour éviter un bain de sang", raconte Haroun Gany.

Lors de la réunion de ce lundi matin, des solutions ont été envisagées par les chefs d'entreprise, notamment avec la mise en place de patrouille de police tous les samedis, pour dissuader d'éventuel vol ou encore de débordement. "Il faut que les commerçants puissent travailler en toute sécurité", explique Haroun Gany, membre de l'Union des Commerçants Dionysien. Les chefs d'entreprise souhaitent mettre en place une cellule de sécurité et de la déployer sur l'ensemble de l'île, car tous les commerçants sont concernés par cette insécurité grandissante.