Dans le contexte actuel de réchauffement planétaire et de hausse des prix du carburant et du gaz liée aux conflits internationaux, le recours à des modes de déplacement plus doux que la voiture est de plus en plus encouragé et même ici à La Réunion, une poignée de plus en plus grande de Réunionnais n'hésitent plus à laisser leur voiture au garage et à prendre leurs vélos pour se rendre au travail.
Alors, de nouveaux services spécifiques se développent. Illustration avec Vélo Klinik, un atelier participatif qui propose aux utilisateurs de deux-roues dans le chef-lieu de leur apprendre à réparer eux-mêmes leur vélo.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
"Un partage de connaissances et de matériels"
Le local de cette clinique un peu particulière vient d'être inauguré au niveau de l'école du quartier de La Source, rue Nicole de la Serve, avec la bénédiction de la mairie de Saint-Denis. Paul Rhone, préparateur à Vélo Klinik, parle de "partage de connaissances et de matériels" et défend aussi le concept de "réemploi".
"Nous avons des partenariats avec l'ensemble des vendeurs de vélos et des ateliers professionnels de la ville pour récupérer des pièces d'occasion que nous pouvons proposer gratuitement ou à prix libre pour permettre aux gens de changer leurs pièces défectueuses", explique-t-il.
Contre la culture du jetable
"Sur un vélo, tout est quasiment mécanique, et on peut tout apprendre à faire soi-même sur des choses simples, que ce soit mettre une rustine, changer un câble de frein. C'est à la portée de tout le monde", argumente à son tour Etienne Prolhac, le cofondateur de Vélo Klinik.
Plutôt que le laisser son vélo rouiller au fond du jardin à cause d'une chambre à air jamais changée, il est donc désormais possible de se tourner vers cet atelier pour apprendre donc le b.a.-ba de la réparation !
Ecologie, bienveillance et entraide font partie des valeurs véhiculées au sein de cette structure, explique encore Etienne Prolhac. Une initiative qui va dans le prolongement du travail réalisé par l'association Ekopratik qui milite contre "la culture du jetable".