Une entreprise réunionnaise se réjouit de la réforme des retraites

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La Première ministre Elisabeth Borne doit s’exprimer ce mardi 10 janvier, dans l’après-midi, sur la réforme des retraites. Le gouvernement privilégie un recul de l’âge légal de départ à 64 ans, au lieu de 62 actuellement. A La Réunion, une entreprise d'une vingtaine de salariés s'en satisfait.

Après des mois de négociations, la Première ministre, Elisabeth Borne, annoncera ce mardi 10 janvier le texte relatif à la réforme des retraites. Un départ à la retraite à 64 ans est privilégié par le gouvernement, au lieu de 62 ans aujourd’hui.

Si les syndicats prévoient de se mobiliser pour faire reculer le gouvernement, le projet de loi est bien accueilli par certains chefs d’entreprise.

Regardez le reportage de Réunion la 1ère :

Une entreprise réunionnaise se réjouit du projet de réforme des retraites

"Elle me paraît nécessaire"

Dans cette petite entreprise de 27 salariés, sept personnes sont concernées par le projet de loi du gouvernement. Sa dirigeante, Morgane Palmieri, voit d’un bon œil le recul de l’âge de départ à la retraite. "A partir du moment où la réforme systémique, qui consistait à rebattre toutes les cartes de tous les régimes, a été abandonnée, on ne pouvait que s’attendre à ce que les paramètres soient réajustés en fonction de la réalité démographique du pays et de la réalité financière du système de santé de retraite", déclare Morgane Palmieri. "La pénibilité du travail et les carrières longues sont prises en compte dans cette réforme", ajoute-t-elle.

Accompagner les salariés

La cheffe d’entreprise prévoit d’épauler au mieux ses salariés pour "anticiper des dispositifs de cumul emploi-retraite ou retraite progressive, qui dans cette réforme sont revus pour être élargis et plus performants qu’aujourd’hui", affirme Morgane Palmieri.

Face aux inquiétudes des employés, elle sensibilise et organise des entretiens, "il n’y a qu’avec des simulations chiffrées qu’on arrive à les convaincre", poursuit-t-elle.

Le texte présenté par Elisabeth Borne sera examiné en Conseil des ministres le 23 janvier, doit passer en commission à l’Assemblée nationale à partir du 30 janvier, puis dans l’hémicycle le 6 février.