Le dispositif s’étend sur 5 000 m² en mer, soit 3 piscines olympiques, et sur une profondeur maximale de 2,50 m. 15 jours après un premier essai, le filet anti-requin, fabriqué à La Réunion, est à nouveau déployé. Ce vendredi 2 décembre, il fait l’objet d’un nouveau test sur zone.
Nous avons eu la commande de tester un filet de baignade pour la partie efficacité, pour la partie amélioration de coûts d’emploi, de déploiement et de repli, et sur la partie coûts d’exploitation.
Willy Cail, directeur du Centre Sécurité Requin
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Plus de 6 mois d’essais
Des premiers essais ont été réalisés le jeudi 17 novembre. Ils portaient sur le déploiement et le repli du filet de baignade, afin de déterminer le temps nécessaire à l’installation du filet de manière opérationnelle. Les résultats de ces premiers tests se sont avérés concluants, selon le Centre Sécurité Requin.
D’autres essais devaient suivre dans les semaines suivantes pour " identifier les limites opérationnelles à l’implémentation du filet en fonction de son déploiement depuis la mer, depuis la plage avec les moyens humains et techniques dans un temps imparti ". Les essais devraient durer encore 6 mois au moins.
La baignade au débarcadère d’ici l’été austral 2023
A l’issue de ces essais, que la municipalité de Saint-Paul espère concluants, la plage du débarcadère pourrait devenir une nouvelle zone de baignade sécurisée sur Saint-Paul.
C’est une zone en pleine mer comme Boucan et comme Roches-Noires, avec un filet qui a fait ses preuves pour la sécurisation depuis des années.
Virginie Sallé, élue à la mairie de Saint-Paul déléguée à la sécurisation des activités nautiques à la merModifier la citation
Un poste MNS attitré sera alors installé pour une mise en service au début de l’été austral 2023. Pendant la phase d’exploitation expérimentale, la baignade reste interdite rappellent les autorités.