C'est le retour d'un évènement suscitant beaucoup d'attentes de la part de la communauté catholique de la Réunion. En ce jour de l'Ascension, le doyenné de Saint-Gilles-les-Hauts renoue avec une tradition, celle de la grande messe du Maïdo, dans les hauteurs de Saint-Paul.
L'évènement fait son grand retour après quatre années d'absence. Depuis la dernière édition qui remonte à 2019, les fidèles n'avaient pas eu l'occasion de participer à ce rassemblement en raison de la crise Covid.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Les fidèles au rendez-vous
La fête de l'Ascension rappelle, d'après l'histoire biblique, la montée de Jésus-Christ au ciel, quarante jours après sa résurrection. La messe était célébrée pour la première fois par Monseigneur Pascal Chane-Teng depuis sa nomination en tant qu'évêque de la Réunion.
Et comme il fallait s'y attendre, un grand nombre de Réunionnais ont fait le déplacement. Plus de 2 000 fidèles venus des quatre coins de l'île. L'office démarré aux alentours de 11h s'est s'achevé aux alentours de 12h30.
Une préparation de plusieurs mois
Une centaine de bénévoles se sont mobilisés pour cette célébration qui a demandé beaucoup de préparation depuis plusieurs mois. Gaëlle Lhonneur, l'une de ces bénévoles, en fait partie. "On est sur le site depuis mardi. On est là pour nettoyer et s'occuper des installations et de tout ce qui peut tomber à la dernière minute", détaille-t-elle
Il a fallu aussi faire avec le plan vigipirate qui est toujours en cours. "C'est une première et on a dû s'adapter à ces conditions, reconnait Gaëlle Lhonneur. On a dû procéder au contrôle des sacs sur l'aire de la messe mais aussi limiter le nombre de voitures sur le site. Ca a été compliqué mais les fidèles en général ont bien accepté les mesures. Tout s'est bien passé".
Hommage au père Glénac
Juste après la messe, les fidèles étaient invités à respecter une minute en silence en hommage notamment au père Glénac. Le prêtre décédé en 2017 avait lancé cette messe du Maïdo en 1981.
Il dirigeait à l'époque l'aumonerie du lycée de Saint-Benoit et c'est en discutant avec des élèves que cette idée de rassemblement sur le toit de La Réunion avait germé. Ils étaient 12 au départ, puis plusieurs milliers au fil des années à gravir le plus haut sommet de l'ile.