Résidence Flacourt à Sainte-Marie : les représentants de la CNL interpellent l’Etat

Les représentants locaux et nationaux de la CNL interpellent l'Etat
A Sainte-Marie, la résidence Flacourt continue de se détériorer. L’immeuble est connu pour son insalubrité. Ce matin, les représentants locaux et nationaux de la CNL se sont rendus sur place. Ils interpellent l’Etat. 20 % des logements seraient indécents sur notre île selon la Confédération National du Logement.

A Sainte-Marie, la résidence Flacourt est connue pour des problèmes d'insalubrité. Arrivé ce matin sur notre île, Eddy Jacquemart, le président de la Confédération Nationale du Logement, CNL nationale, s’est rendu sur les lieux. Avec les représentants locaux de la CNL, ils lancent un appel à l'Etat.

Les précisions d’Eddy Jacquemart, président de la CNL nationale :

Résidence Flacourt : invité plateau Eddy Jacquemart, président de la CNL nationale et des locataires

 

Une situation alarmante pour le président de la CNL nationale, d'autant que la situation de notre île n'est pas la même qu’en France métropolitaine selon lui. "J’ai visité beaucoup de logements sociaux en métropole avec des problèmes, mais pas de cette nature-là. Pour moi, il y a une mise en danger des habitants : quand on a des murs qui sont fissurés de 20 cm, et qu’on met des plaques en fer, c’est assez spectaculaire" déclare-t-il.

20 % des logements seraient indécents sur notre île

Selon la Confédération Nationale du Logement, sur les 82 000 logements sociaux de l’île, 20 % seraient indécents, notamment des appartements livrés récemment : "la CNL de La Réunion m’a remis une liste de 47 immeubles qui sont repérés comme insalubres ou indécents" souligne Eddy Jacquemart.

La CNL compte interpeler le préfet et les députés. "Je vais le rencontrer cette semaine ainsi que le bailleur social. On va demander aux députés d’engager une mission d’enquête car le problème de cette résidence n’est hélas, pas isolé à La Réunion" commente-t-il.

Il faudrait proposer une solution d’hébergement provisoire le temps des travaux. Il y a une mise en danger évidente des populations aussi bien sur le plan de la santé. Il y a des logements où il y a de la moisissure et ça sent le moisi.

Eddy Jacquemart, président de la CNL nationale