Un deuxième lâcher de moustiques stériles est prévu ce samedi 7 septembre, dans le quartier Duparc de Sainte-Marie. Le premier lâcher avait eu lieu en juin dernier et les scientifiques ont déjà pu faire des observations.
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Un nouveau lâcher de moustiques stériles est prévu ce samedi 7 septembre dans le quartier Duparc de Sainte-Marie. En juin dernier, les scientifiques de l’IRD, l’Institut de recherche pour le Développement avaient déjà effectué un premier lâcher de moustiques stériles élevés en laboratoire dans cette même zone.
Cette fois encore, la ville de Sainte-Marie participe à la deuxième étape de l’expérimentation de la technique de l’insecte stérile. Dans un communiqué, l’IRD précise que l’objectif reste le même : "déterminer comment les moustiques élevés en laboratoire réagissent dans ce nouvel environnement naturel et sur quel périmètre ils se dispersent".
Les scientifiques rappellent que les "quelques moustiques relâchés actuellement n’ont pas d’effet notable sur la population globale de moustique Aedes , ni sur les écosystèmes".
Cette fois encore, la ville de Sainte-Marie participe à la deuxième étape de l’expérimentation de la technique de l’insecte stérile. Dans un communiqué, l’IRD précise que l’objectif reste le même : "déterminer comment les moustiques élevés en laboratoire réagissent dans ce nouvel environnement naturel et sur quel périmètre ils se dispersent".
Une première en France
Le projet TIS, Technique de l’Insecte Stérile, consiste à lâcher en pleine nature, des mâles préalablement stérilisés afin de bloquer la reproduction et limiter les populations de moustiques vecteurs du chikungunya, de la dengue ou encore du zika. Cette expérimentation est une première en France.Aussi bien que les mâles sauvages
Suite au premier lâcher, les scientifiques ont déjà établi des constats. "La première tendance suggère que les mâles stériles lâchés se comportent et survivent aussi bien que les mâles sauvages non stériles", explique l’IRD.D’autres lâchers ?
Ces premières observations confortent les attentes des chercheurs, mais devront être confirmées lors des prochains lâchers prévus à des périodes différentes au cours de l’année. Les résultats seront alors analysés par les chercheurs avant de tirer des conclusions définitives.Les scientifiques rappellent que les "quelques moustiques relâchés actuellement n’ont pas d’effet notable sur la population globale de moustique Aedes , ni sur les écosystèmes".