L’ADN, il en est souvent question lors des séries policières et dans la vaccination, désormais, mais saviez-vous que l’acide désoxyribonucléique est une source d’information. La traque d’ADNe dans l’environnement permet aux scientifiques de cartographier les espèces qui gravitent dans une zone, leur santé et leur évolution.
Les cinq prélèvements d’eau effectués sur l’atoll d’Aldabra par les 11 élèves seychellois sont destinés à l’UNESCO. Cette opération s’inscrit dans une opération mondiale. Au même moment, dans 24 autres endroits de la planète de jeunes étudiants accompagnés de leurs professeurs se sont livrés au même exercice. Les échantillons d’eau ont été prélevés à 5 endroits différents.
Une mine d’informations
Après avoir filtré l’eau, les scientifiques en herbe étaient chargés d’ajouter un liquide de conservation. Le matériel génétique recueilli, une fois échantillonné selon un protocole scientifique, a été expédié à un laboratoire scientifique. Les résultats des 25 lieux où l’opération a eu lieu, seront analysés par les scientifiques du monde entier et conservés par l’UNESCO.
L’ADN environnemental est une méthode scientifique récente. En 2020, planet-vie précisait : "L’ADN étant le support universel de l’information génétique, l’analyse de ses séquences permet donc de différencier des individus (NDLR : au sens universel du terme) et d’accéder à une multitude d’informations contenues dans celles-ci. Ainsi, en prélevant l’ADN qu'ils laissent dans l’environnement, on peut indirectement détecter leur présence et généralement déterminer l’espèce à laquelle ils appartiennent".
Cette bibliothèque du vivant, dans vingt-cinq régions de la planète, est une source d’information pour les générations futures.